MLP EGYPTEMardi 22 mai, Marine Le Pen a déroulé le tapis rouge à un obscur député égyptien. Derrière la volonté de dénoncer « l’islamisme radical », la main d’Abou Dhabi dont l’alliance avec le FN s’accélère.

Il s’appelle Abderrahim Ali et il commence à faire parler de lui dans les élites parisiennes. Mais si beaucoup restent méfiants et distants envers un homme dont la fidélité au régime putschiste du Caire ne fait aucun doute, sa présence mardi 22 mai dans un salon de l’Assemblée nationale reflète au grand jour la tentative des Emirats arabes unis d’en faire un agent d’influence auprès de l’opinion française. Quitte parfois à nouer des alliances plus que douteuses.

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La conférence annuelle sur la sécurité internationale s’est tenue ce week-end à Munich. A cette occasion, des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernements ainsi que des ministres y ont pris part. Mais en marge de l’événement, certains lobbyistes ont tenté de profiter du moment pour faire avancer leur agenda improbable.

Depuis le début de la crise du Golfe, pas une semaine ne passe sans que les pays initiateurs du blocus du Qatar ne s’activent pour organiser un colloque, un rassemblement ou une pétition, notamment dans les pays occidentaux. Ces derniers jours, ils ont jeté leur dévolu sur la ville de Munich, espérant tirer parti de la Conférence internationale sur la sécurité mondiale pour faire entendre leurs revendications.

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22195578 354016435037340 2560846778460065409 nVendredi 5 octobre, le prestigieux hôtel Meurice à Paris était l’hôte d’un colloque intitulé « Le Qatar et les coulisses des crises du Moyen-Orient ». S’étalant sur toute la journée et disposant d’importants moyens de traduction, l’événement était organisé par une structure totalement inconnue dirigée par un cercle d’activistes d’origine égyptienne.

Depuis la crise ouverte le 5 juin dans la région du Golfe, pas un jour ne passe sans que les puissants lobbies des deux camps ne s’activent pour rallier l’opinion mondiale à leur cause. Cible des efforts des différents protagonistes, l’Occident, et en premier lieu les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, est aujourd’hui le théâtre de l’offensive d’une myriade de boites de conseils et d’entreprises de relations publiques qui tentent d’approcher les élites politico-médiatiques pour leur servir leur vision du conflit. Mais si ce travail de diplomatie parallèle n’est pas l’apanage des pays du Golfe, il prend avec certains acteurs une proportion industrielle et peut, quand il n’est pas mené avec un minimum de prudence, se retourner contre ses propres initiateurs.

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