Renforcement des initiatives de développement durable au Qatar
Soucieux de coller à l’objectif mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Qatar a impulsé diverses initiatives en matière d’optimisation énergétique. Ces projets sont également à mettre au crédit de la transition économique que l’émirat s’est fixé dès la fin des années 1990.
Souvent pointé du doigt pour son modèle de consommation alliant luxe et gaspillage, le Qatar a entrepris depuis quelques années une politique publique novatrice afin d’orienter la société vers une intégration accrue de la préoccupation écologique dans la vie quotidienne. Plutôt timide au début des années 2000, ce virage s’est accentué au fil du temps à mesure que la question du dérèglement climatique dominait les esprits et s’installait en tête de l’agenda international. Cette attention a pris une dimension encore plus grande après l'accueil à Doha de la 21e Rencontre des Nations unies sur le réchauffement du climat (COP 18) en décembre 2012. Soumis à d’intenses critiques dénonçant l’émirat comme le plus grand pollueur par habitant au monde, les autorités ont alors emprunté une voie mêlant réduction de l'empreinte écologique et conversion économique.
COP 18 : le Qatar, capitale de l'industrie des conférences?
On en entend de plus en plus parler et ce mois de novembre n’aura fait qu’augmenter sa notoriété tant il aura été particulièrement dense pour sa diplomatie. Minuscule par sa taille mais débordant d’ambitions, le Qatar va une nouvelle fois être au cœur de l’attention mondiale en accueillant à partir de ce lundi la 18e conférence des Nations unies contre le réchauffement climatique (COP18).
Survenant peu de temps après la réunion des factions de l’opposition syrienne au cours de laquelle l’émirat aura été l’artisan majeur de l’unification, Doha va continuer à occuper le devant de la scène en devenant l’épicentre d’un autre moment fort de l’agenda international.