Syrie: la libération d’un journaliste japonais rendue possible grâce aux efforts du Qatar et de la Turquie
La libération du journaliste indépendant de nationalité japonaise, Jumpei Yasuda, est intervenue vendredi 19 octobre après plus de trois ans de détention en Syrie. En juin 2015, le reporter avait été enlevé dans le nord du pays par le Front al-Nosra, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda. Cette libération a été rendue possible grâce à la médiation du Qatar et de la Turquie.
« Le gouvernement du Qatar nous a informé qu’il a été libéré et est maintenant au centre d’immigration d'Antakya » en Turquie. C’est par cette déclaration empreinte d’un ton soulagé prononcée il y a une dizaine de jours que le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a confirmé l’information qui faisait état de la libération d’un homme pour lequel une partie de la société civile nippone s’était mobilisée.
Suite à l'affaire Khashoggi, le Qatar exige la libération de quatre de ses ressortissants disparus en Arabie Saoudite
Alors que la pression internationale s’accentue sur Riyad suite à l'enlèvement du célèbre journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, le Comité national des droits de l'Homme du Qatar (NHRC) exhorte les autorités saoudiennes à révéler immédiatement le lieu où se trouvent quatre de ses citoyens disparus « de façon forcée » dans le royaume.
Dans un communiqué publié dimanche 14 octobre, le Comité national des droits de l'Homme (NHRC - National Human Rights Committee), basé à Doha, a fait part de sa « profonde inquiétude » sur le sort des quatre citoyens qatariens portés disparus et a tenu le gouvernement saoudien pour responsable de leur sécurité.
Après une visite à Recep Erdogan, l'émir du Qatar annonce vouloir investir 15 milliards de dollars pour soutenir l'économie de la Turquie
Mercredi 15 août, l'émir du Qatar a annoncé vouloir se rendre en Turquie. Cette visite surprise s'inscrit dans le cadre d'une volonté de l'émirat de soutenir l'économie d'un pays bousculé par une grave crise monétaire.
C'est un nouveau signe de la solidité de la relation qui unit Doha à Ankara. En pleine tourmente financière et alors que la monnaie turque subit une grave dégringolade face à l'euro et au dollar, l'émir du Qatar a annoncé vouloir se rendre auprès de son homologue à Ankara.
Le Qatar retire de la vente les produits provenant des pays du blocus
Le ministère qatari de l’Economie a ordonné, dimanche 27 mai, le retrait sur l'ensemble du territoire de tous les produits provenant des pays du blocus. Les Etats du Quartet avaient soumis l'émirat à un embargo commercial il y a près d’un an.
Cette mesure qui vise les marchandises en provenance d'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Bahreïn et d'Egypte est plutôt symbolique puisqu’après près d'une année de blocus, il ne restait plus beaucoup de ces produits dans les magasins de l'émirat. Malgré l’embargo commercial, les marchandises saoudiennes et émiraties continueraient à arriver au Qatar via les ports du Koweït et d'Oman, deux pays qui se sont transformés en véritable "point relais" entre Doha et ses rivaux.
Alors que Gaza compte ses morts, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite pactisent avec Israël
Ignorée par l'Arabie Saoudite et les Émirats, Jérusalem est au coeur du sommet du monde islamique convoqué par la Turquie
Le sommet extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui s’ouvre aujourd’hui à Istanbul pose une question importante : comment un monde musulman divisé peut-il apporter une réponse forte à l'unilatéralisme américain sur la question de Jérusalem ?
Le sort de Jérusalem (al-Qods en arabe) est au centre des préoccupations du monde musulman. Déjà, en 1969, c'est la tentative d'incendie criminelle de la mosquée al-Aqsa par un extrémiste juif australien qui avait conduit à la fondation de ce qu’on appelait à l'époque l'Organisation de la conférence islamique. Basée à Djeddah en Arabie Saoudite, cette organisation internationale qui possède une délégation permanente aux Nations unies, regroupe les 57 pays musulmans à travers le monde. En plus de la défense de Jérusalem, elle vise à renforcer la solidarité entre ses États membres.
Pluie d'accords entre la Turquie et le Qatar suite à la visite de Recep Erdogan à Doha
L'émir du Qatar a reçu en grande pompe le président turc Recep Tayyip Erdogan lors de sa visite de deux jours les 14 et 15 novembre. Ils ont ensemble présidé la troisième commission mixte bilatérale et signé une dizaine de nouveaux accords.
Le président turc est certainement le chef d'État étranger qui a le plus visité l'émir du Qatar à Doha ces dernières années. Preuve de la lune de miel que connaissent les deux pays, les deux chefs d'État ont signé 14 accords portant sur le renforcement de la coopération en matière de défense, d'énergie, de sécurité et d'agriculture.
Le président turc Recep Erdogan attendu au Koweït et au Qatar
Le chef d'Etat turc est attendu du 13 au 15 novembre dans la région du Golfe où il devra se rendre respectivement au Koweït puis au Qatar. Cette tournée s'inscrit dans une dynamique de renforcement de la présence turque dans l'équation stratégique du Moyen-Orient.
Il s'était déjà rendu au cours de l'été en Arabie Saoudite et au Qatar et le voilà qui se déplace une seconde fois dans la région. Même si l'objectif véritable de cette tournée n'a pas été divulgué, plusieurs observateurs pointent du doigt la volonté turque de renforcer le nouvel axe stratégique en formation qui joindrait Ankara, Téhéran et Doha. Ce dernier ferait face à l'autre diagonale qui est en pleine gestation et qui fait le lien entre les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite, l'Egypte et Israël.
Le Qatar et la Turquie dépêchent une aide humanitaire d'urgence pour la Somalie
Suite à l'effroyable attentat qui a frappé la capitale somalienne, plusieurs pays ont apporté une aide humanitaire d'urgence. Parmi les plus rapides, la Turquie et le Qatar ont envoyé des avions remplis de vivres ou spécialisés dans le traitement des urgences médicales. Des dizaines de blessés seront également envoyés à Doha et Ankara pour bénéficier d'une prise en charge.
Le terrible acte terroriste qui a durement touché Mogadiscio est entré dans l'histoire comme le pire attentat de l'histoire du pays. Dimanche 15 octobre, un camion piégé a soufflé un quartier de la capitale causant la mort de plus de 300 personnes et suscitant des centaines de blessés dont un nombre important de blessés graves. L'endroit visé, le carrefour K5, constitue l'un des secteurs les plus fréquentés de la ville ce qui indique que les responsables de l'attentat avaient pour but de faire un nombre maximal de victimes.
Visite au sommet de Recep Erdogan en Iran ou comment l'axe Ankara-Téhéran se renforce
Le président turc Recep Tayyep Erdogan a entamé une visite officielle en Iran mercredi 4 octobre. Ce déplacement s'inscrit dans un contexte régional tendu suite à l'organisation du référendum controversé dans le Kurdistan irakien. Il illustre aussi le réchauffement de l'axe bilatéral entre deux pôles de puissance au Moyen-Orient.
C'est la première visite de ce rang entre les deux pays depuis avril 2015. Cependant, à la différence de ce dernier voyage, le déplacement d'aujourd'hui est entouré d'un climat beaucoup plus favorable entre les deux capitales. En effet, Ankara et Téhéran voient d'un très mauvais oeil la poussée séparatiste du Kurdistan irakien suite au référendum du 25 septembre dernier. Organisée malgré l'opposition du pouvoir central de Bagdad, cette consultation a été très largement approuvée par le peuple kurde qui voit ainsi son rêve d'indépendance se concrétiser.