Frédéric Haziza et le Canard Enchaîné : la déchéance de la déontologie
Le 25 novembre 2015, le Canard Enchaîné publiait un article à charge visant ma personne. Intitulé « Un zélé propagandiste », le texte me faisait passer pour un thuriféraire du Qatar en soulignant que mes prises de position étaient dues aux deniers que je recevrais de l’émirat. Naturellement, l’article n’apportait aucune preuve de ces accusations mensongères.
Comme s’il fallait dissimuler l’identité de son auteur, l’article était non signé, un comble pour un journal qui a basé sa réputation sur la vérification scrupuleuse des faits. Ce n’était pas la seule entorse à la déontologie journalistique du papier incriminé.
Lettre ouverte au directeur du Canard Enchaîné, votre article me concernant est mensonger !
Dans son édition du mercredi 25 novembre, Le Canard Enchaîné a publié un article en page 4 me concernant. Cet article comporte plusieurs erreurs factuelles ainsi que de lourds sous-entendus destinés à décrédibiliser ma personne. Intitulé « Un zélé propagandiste », le papier est non-signé.
Monsieur le directeur du Canard, j’aimerais d’emblée savoir s’il est normal qu’un article dans lequel je suis nommément cité puisse être non-signé ? Votre journal s’inscrit dans une tradition sarcastique et c’est très bien. Mais est-ce que cela justifie à ce point une entorse à la déontologie ?