beefc69a4b0d4b6aac13938ee98f0103 18Tribune de Nabil Ennasri dans le journal La Croix sur la place qu'occupe Al Jazeera dans l'édifice diplomatique du Qatar et les raisons qui poussent les pays du blocus à vouloir la fermer. 

"Pourquoi Al-Jazira gêne-t-elle les monarchies du Golfe ? L’avis de Nabil Ennasri". Spécialiste du Qatar, auteur de L’Énigme du Qatar (Éditions Armand Colin)

Le site "diplomatie.fr" a évoqué les différents scénarios qui pourraient être mis à l'oeuvre pour sortir de la crise du Golfe avec mention des analyses de L'observatoire du Qatar : 

http://www.ladiplomatie.fr/2017/07/03/crise-qatar-arabie-saoudite-france/

al jazeeraLes condamnations réfutant l’idée d’une fermeture brutale d’Al Jazeera se multiplient à travers le monde. Exigée par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte, cette requête s’oppose aux normes internationales et fragilise le droit à l’information au Moyen-Orient.

Mercredi 28 juin, plusieurs institutions ont tenu à s’exprimer pour faire part de leur position sur la volonté de certains pays arabes de fermer Al Jazeera. Bras médiatique du Qatar, la chaîne se trouve au centre d’une polémique internationale depuis que les Etats auteurs du blocus contre le Qatar ont intégré sa fermeture comme l’une des conditions à un retour à la normale.

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XVM685d9efe ee5e 11e4 bf2f 155698404512L'émir du Qatar a félicité mercredi 21 juin Mohamed ben Salman en sa qualité de nouveau prince hériter d'Arabie saoudite. Le chef d'Etat a appelé à "des relations fraternelles" malgré la crise profonde qui clive les relations entre les deux pays.
Selon les médias locaux, l'émir Tamim ben Hamad al-Thani a envoyé un message de félicitations à la famille royale saoudienne. Le propos a été adressé au roi Salman "à l'occasion de la nomination du prince Mohammed comme prince héritier" du royaume, a indiqué l'agence officielle qatarie QNA (Qatar News Agency). Malgré la forte tension de ces derniers jours et la rupture des relations bilatérales, le texte exprime l'espoir de voir s'établir des "relations fraternelles entre les deux pays frères".
 
Mohamed ben Salman a été désigné par un décret royal prince héritier à la place de son cousin, le prince Mohamed ben Nayef. Cette désignation illustre la montée en puissance du préféré des enfants du monarque qui devient de facto, l'homme le plus puissant du pays. Cette décision revêt un rôle capital puisqu'à la mort du roi Salman (81 ans), c'est la première fois que l'Arabie Saoudite sera théoriquement dirigée non pas par un enfant direct du fondateur du royaume mais par un de ses petits-fils. Très lié à l'appareil d'Etat américain et émirien et artisan de la manière forte dans l'appréciation des dossiers régionaux, Mohamed ben Salman est aussi l'homme du programme "Vision 2030". Ce projet doit amener l'économie saoudienne à sortir à marche forcée de la dépendance au pétrole. 
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Analyse du site du magazine L'Express sur le rôle de la France dans la médiation de la crise du Golfe. Nabil Ennasri, directeur de L'Observatoire du Qatar y apporte des éclairages : 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-la-france-veut-jouer-les-mediateurs-entre-le-qatar-et-abu-dhabi_1918245.html

5133902 6 26de l emir du qatar le cheikh tamim ben hamad 3b81061e1f0b03ea849cfa34bfd36101Je diffuse ici l’intégralité de ma tribune publiée vendredi 16 juin dans le journal Le Monde au sujet de l’actuelle crise du Golfe.

Dans une tribune au « Monde », le chercheur spécialiste du Qatar Nabil Ennasri analyse pourquoi la diplomatie d’engagement du petit émirat au profit du « printemps » arabe s’oppose à l’hégémonie saoudienne et dessine les contours d’une guerre froide dans le Golfe.

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erdogan tamim turquie qatar 1Cela fait désormais plus d’une semaine que la crise du Golfe a débuté et que le Qatar est soumis à un sévère blocus. Au delà de l’actualité immédiate, ce conflit entre monarchies pétrolières doit nous amener à comprendre que le Moyen-Orient est entré dans un nouveau cycle d’alliances qui va durablement recomposer l’équation stratégique régionale.

Disons-le sans ambages : la crise qui traverse la région du Golfe n’est pas passagère. Mûrie depuis longtemps, l’offensive saoudo-émirienne a de grandes chances de monter encore en puissance étant donné la détermination des élites dirigeantes à Riyad et Abou Dhabi de faire plier Doha.

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Sm roi Mohammed VI Sommet Maroc CCG Silencieux depuis le début de la crise, le Maroc a exprimé dimanche 11 juin une position officielle allant dans le sens d'un dénouement de la crise par le biais de l'échange et du dialogue. 

La position de la monarchie chérifienne était attendue étant donné les relations étroites qu'elle a pu nouer ces dernières années entre les différents protagonistes. Sans s'aligner sur l'une des parties, Rabat a joué la carte de l'apaisement en exhortant les "pays frères du Golfe" à renouer les liens pour éviter de prolonger une crise qui serait préjudiciable à la nation arabe. C'est par un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale que le royaume s'est exprimé.

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0506 qatar arabie saouditeLa crise entre le Qatar et plusieurs pays arabes qui a débuté lundi 5 juin 2017 n’est pas prête de s’éteindre. Etant donné la complexité de la situation, L’observatoire du Qatar vous propose cet article qui permet, en répondant à cinq questions, de comprendre les véritables tenants et aboutissants d’une affaire qui va durablement recomposer l’équation stratégique de la région.

Où en est-on aujourd’hui dans la crise entre le Qatar et ses voisins ?

La situation est très volatile et elle évolue de jour en jour et même d’heure en heure. Mais aujourd’hui, mercredi 7 juin 2017 à midi, voilà ce que l’on peut dire.

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mercredi, 31 mai 2017 09:13

Reprise de la guerre froide du Golfe ?

3f37f2c7 a872 4c57 a924 db0793aef1c0Le Qatar a annoncé mardi dans la nuit que son agence de presse  QNA  a été piratée par une entité inconnue et qu’un faux communiqué attribué à l’émir avait été diffusé. Ce dernier affirmait que Tamim ben Hamad al-Thani s'était prononcé sur divers sujets sensibles mettant en cause ses voisins du Golfe. Ces fausses déclarations, immédiatement relayées par des médias saoudiens et émiratis, ont provoqué un tollé dans la région où une guerre médiatique bat son plein.  

Déjà fragiles, les relations entre le Qatar et certains de ses voisins ne sont pas prêtes de s’améliorer. La cause ? Un obscur épisode de piratage de l’agence de presse officielle du Qatar (Qatar News Agency, QNA) au cours duquel certains acteurs foncièrement opposés à la ligne politique de l’émirat gazier se sont engouffrés. Loin d’être anodine, cette affaire démontre combien les relations à l’intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) demeurent, malgré les formules de fraternité d’usage, fortement clivées.

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