jerusalemPour la troisième fois en un an, l’agence onusienne publie un document officiel où elle condamne les agissements de l’Etat hébreu dans la ville sainte. Cette décision a suscité le courroux du gouvernement israélien qui a promis de réduire son financement à l’ONU.

L’Unesco a adopté mardi 3 mai une résolution rejetant la souveraineté israélienne sur une partie de la ville de Jérusalem. C’est la troisième fois en l’espace d’une année que l’agence des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture se prononce en ce sens et réaffirme une disposition du droit international qui ne reconnaît pas l’occupation par Israël des territoires conquis par la force lors de la guerre de 1967. Le texte rappelle notamment « que toutes les mesures (...) prises par Israël, une puissance occupante, qui ont altéré ou visent à altérer le statut de la Ville sainte de Jérusalem sont nulles et non advenues et doivent être annulées. »

ahmedzaidanLe journaliste Ahmad Zaïdan, ancien chef du bureau d'Al Jazeera à Islamabad et actuel producteur exécutif de la chaîne qatarie à Doha, a été placé sur une liste de personnes à abattre  « kill list » par l’administration américaine et ce, en raison de son « appartenance » supposée à un groupe terroriste.  L’Américain Bilal Abdul Kareem qui couvre les combats en Syrie et qui s’est rendu célèbre par ses reportages sur le vif figure également sur la liste.

Les journalistes Ahmad Zaïdan et Bilal Abdul Kareem affirment que leurs noms figurent sur la liste des personnes à abattre par des drones américains, rapporte le journal américain Politico, spécialisé dans l’actualité de la Maison Blanche et la politique étrangère américaine. Sur un message publié sur leur compte twitter respectif, les deux hommes affirment avoir été inclus dans une « kill list » sous le mandat de Barack Obama, mais selon eux, l’actuelle administration n’a pris aucune initiative pour les en exclure.

turquiehollandeLa crise entre la Turquie et certains pays européens a atteint un niveau sans précédent. Depuis le refoulement de l'avion du ministre turc des Affaires étrangères des Pays-Bas, les deux pays sont au bord de la rupture diplomatique. En plus de la Hollande, l'Allemagne est également dans le collimateur des autorités d'Ankara pour avoir interdit un certain nombre de meetings dans le cadre du référendum du mois prochain. Alors qu'une partie du monde musulman se solidarise avec le gouvernement de Recep Erdogan, cette crise pose des questions centrales sur l'avenir des relations entre la Turquie et l'Union européenne et cristallise des enjeux brûlants qui agitent le continent.

Pour bien cerner les tenants et aboutissants de cette querelle au plus haut niveau, il faut mettre en perspective le contexte politique des divers protagonistes. Car, à bien observer la situation, il paraît assez évident qu’au delà des déclarations à l’emporte-pièce des uns et des autres, c’est bien des raisons électoralistes qui ont poussé certains acteurs à mettre en scène une crise dans le but d’en exploiter les dividendes symboliques.

erdogandoha2017Le président turc Recep Tayyip Erdogan termine actuellement une visite à Doha au cours de laquelle il a rencontré l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Il s’agit de la troisième visite d’Erdogan au Qatar et la quatorzième rencontre entre les deux hommes depuis l'arrivée à la tête de l'Etat du dirigeant turc en août 2014. Accompagné d’une imposante délégation ministérielle et d’hommes d’affaire, ce déplacement se place dans le cadre d’une tournée régionale destinée à renforcer les relations bilatérales avec les Etats arabes du Golfe. 

Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un important voyage auprès des principaux pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Celui-ci a commencé à Bahreïn suivi de l’Arabie saoudite et doit finir au Qatar pour une durée de deux jours. Au Bahreïn et en Arabie Saoudite, Recep Tayyib Erdogan a été accueilli par les plus hautes autorités, notamment à Riyad où en plus du roi Salman il a eu des entretiens avec le prince héritier Mohamed ben Nayef et le ministre de la Défense Mohamed ben Salman. Preuve de l'importance de ces déplacements notamment sur le plan de la coopération militaire et sécuritaire, le président turc était accompagné du chef de l’état-major Hulusi Akar et du chef des services de renseignements Hakan Fidan.

rohingyaelectionsLe Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme a présenté, le 3 février à Genève, un rapport accablant sur la campagne militaire orchestrée en Birmanie contre la minorité musulmane des Rohingyas. Selon le document, cette politique de terreur a "probablement fait plusieurs centaines de morts" en près de quatre mois. Les Nations unies qui craignent des "crimes contre l'humanité" appellent les autorités à cesser sans délai ce "nettoyage ethnique". De son côté, l'armée birmane a lancé une offensive d'envergure dans l'État de Rakhine avec un niveau de violence sans précédent comme l'a déclaré Ilona Alexander, l'un des auteurs du rapport. Focus. 

Fuyant les persécutions de plus en plus violentes depuis octobre 2016, environ 66.000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh et 22.000 autres ont été déplacés à l'intérieur du pays, selon un rapport détaillé établi par le Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme. Ces chiffres viennent s’ajouter aux dizaines de milliers de réfugiés et déplacés depuis 2012.

alepcivilAprès d’intenses efforts diplomatiques, la Turquie a annoncé vouloir prendre en charge l'installation de 80 000 réfugiés qui tentent de fuir  Alep-Est  pour la région d’Idlib, bastion de la rébellion. C’est ce qu’a annoncé le vice-Premier ministre turc, Mehmet Simsek, sur son compte twitter

Alors que les images sur les massacres commis à Alep-Est par les troupes pro-gouvernementales appuyées par l’aviation russe et soutenues par des milices chiites se multiplient, les diplomaties turque et russe ont fini par se mettre d’accord pour évacuer aussi bien les civils que les combattants encore présents dans la partie est de la deuxième ville de Syrie.

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