HamadboutefLe père de l’émir du Qatar a conclu cette semaine une visite officielle en Algérie au cours de laquelle il a rencontré de nombreux responsables du pays. Ce déplacement est à mettre en lien avec le réchauffement substantiel que connaissent les relations bilatérales depuis quelques mois.

« L’émir père » (al-Amir al-Waled) comme le désigne la nomenclature officielle s’est rendu en Algérie du 9 au 11 janvier. Il a notamment rencontré le président Abdelaziz Bouteflika ainsi que de hauts responsables du gouvernement algérien.

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cheikh KhalifaL'ancien émir du Qatar, cheikh Khalifa ben Hamad al-Thani, grand-père de l'actuel émir, est décédé dimanche soir à l'âge de 84 ans, a indiqué le palais royal dans un communiqué. Les circonstances de son décès n’ont pas été fournies. Les autorités qataries ont décrété trois jours de deuil national.

« Le cœur empli de tristesse et avec foi en le destin de Dieu le Tout Puissant, le Cabinet princier à Doha annone le décès de Son altesse le prince Cheikh Khalifa ben Hamad al- Thani, dimanche 23 octobre 2016 à l'âge de 84 ans ». C'est par ces termes que l'Agence de presse officielle Qatar News Agency (QNA) a annoncé le décès de celui qui est considéré au Qatar comme l'un des pères de la nation.

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al jazeeraLa chaîne d'information en continu Al Jazeera a annoncé dimanche 27 mars un plan de licenciement de quelques 500 personnes. Cette mesure, visant essentiellement le personnel basé à Doha, s’inscrit dans le cadre d'une « initiative pour optimiser » la productivité.

Dans un communiqué, la chaîne qatarie a précisé que sa direction avait décidé de supprimer « environ 500 postes à travers le monde, dont une majorité au Qatar », où se trouve son siège. Selon un responsable de la chaîne, 60% des licenciements, soit 300 emplois, concernent le personnel basé dans l’émirat. Le directeur général par intérim d'Al Jazeera, Mostafa Souag, a assuré que les suppressions d'emplois étaient destinées à «optimiser» la productivité et à « faire évoluer le travail de la chaîne afin de conserver sa position de leader ».

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dohaSe basant sur des chiffres récents de la compagnie pétrolière British Petroleum, la Qatar National Bank (QNB) a émis un rapport indiquant que le Qatar détenait des réserves de gaz pour de longues décennies. "Le Qatar a des réserves de gaz qui lui permettent de maintenir la production à son niveau actuel pendant encore 138 ans", souligne le texte.

Ce chiffre est assorti d’une condition : que l’émirat maintienne sa production à ce qu’elle ait aujourd’hui. Si le Qatar n’augmente pas ses capacités d’extraction, il est donc en mesure de pouvoir en produire pour près d’un siècle et demi.

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brL'émirat semble vouloir diversifier ses points de chute en matière d'investissement. Ses terres de prédilection visent désormais une partie du continent africain et se concentrent sur la coopération économique, immobilière, agricole et touristique.

 

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Rares sont les écrits qui peuvent dresser un tableau exhaustif de la diplomatie du Qatar. Souvent perçue comme contradictoire, brouillonne voire acrobatique, un nouvel ouvrage vient de paraître et fait le point sur la question. Salutaire.

 

C’est un ouvrage qui vient de sortir et qui comble un vide. Le livre de l’universitaire Jamal Abdallah « As-siyyassa al kharijiyya li dawlat qatar (2013-1995), rawafi’uha wa istratijiyyatiha », « La politique étrangère de l'Etat du Qatar  (1995-2013) : ses objectifs et ses stratégies » est paru lundi 26 mai. Publié par Al Jazeera center for studies à Doha et  l’Arab scientific publishers de Beyrouth., cette contribution fait le point sur ce qui est considéré comme l’une des principales énigmes de la scène diplomatique du Golfe de ces vingt dernières années : comment un pays considéré comme un micro-Etat a pu, en si peu de temps, émerger comme l’un des principaux acteurs politiques du Moyen-Orient ? Publié en arabe, le livre devrait bénéficier d’une traduction en d’autres langues. La carence d’études universitaires sur ce sujet est en effet telle qu’on imagine qu’une mise à disposition de cet écrit dans d’autres langues devrait prochainement être à l’ordre du jour.

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tamimhamadLa transition politique que s’apprête à connaître le Qatar, même si elle ne touche pas aux équilibres ni aux fondements du régime, n’est pas dépourvue d’intérêt. Pour la première fois dans l’histoire récente de la région du Golfe, un monarque quitterait le pouvoir de plein gré pour le transmettre à son fils. Si elle venait à se confirmer, cette transition peut s’expliquer par la conjugaison de plusieurs facteurs.

Le premier est l’état de santé de l’émir. Agé de 61 ans, Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani n’a plus cette fougue qui était la sienne lorsqu’il est arrivé au pouvoir en juin 1995. Affaibli par un diabète et une insuffisance rénale, il a subi en 2010 une cure de jouvence qui lui a fait perdre près de 40 kilos. Avec une santé fragile, il sent peut-être le moment de passer le relais. Ce souhait de céder la place est aussi motivé par le sentiment que, après dix-huit ans de règne, l’idée du travail accompli est largement partagée. De micro-Etat anonyme, le Qatar s’est transformé en un acteur qui joue dans la cour des grands.

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Mardi 25 juin, l’émir du Qatar a annoncé la transmission du pouvoir au prince héritier, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, lors d’une courte allocution télévisée de sept minutes à l’adresse de son peuple. Même s’il ne renouvelle pas les fondements du régime, l’acte n’est pas insignifiant : c'est à tout le moins la première fois qu'un monarque du Golfe cède le pouvoir de plein gré alors qu’il est encore en capacité de gouverner.

Comme pour Al-Jazira, le Mondial 2022 ou la visite à Gaza, Cheikh Hamad suscite ainsi l’attention et replace son pays au centre de l’intérêt médiatique planétaire. Sur le papier, le pari est réussi : le passage de relais à Doha confirme cette singularité du Qatar.Elle ne doit bien sûr pas être surévaluée : elle n'est qu'une transition politique apaisée à la tête d’une monarchie dynastique. Ni les fondamentaux du régime, ni les grandes orientations de la diplomatie du pays n'en sont affectés en profondeur.

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Pour la première fois dans l’histoire du Qatar, un émir a choisi d’abdiquer au profit de son fils. Que signifie ce geste politique ? Succession logique ou réponse à un besoin de changement ?

Cette transition a été pensée depuis plusieurs années. Lors d’un entretien avec le Financial Times en 2010, l’émir du Qatar avait affirmé qu’il préparait déjà son fils à la succession. C’est donc une décision symbolique mais attendue. Prince héritier depuis une dizaine d’années, Cheikh Tamim savait que son heure était proche.
Un certain nombre de raisons explique le passage à l’acte de l’émir : d’une part, Cheikh Hamad n’est plus très jeune et il fait aujourd’hui face à quelques problèmes de santé. D’autre part, il a cette sensation d’avoir mené le pays au terme de la mission qu’il s’était fixée.

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C’est l’une des interrogations qui agitent les observateurs de la politique étrangère du pays : avec l’accession de Cheikh Tamim au poste de chef de l’Etat, va-t-on assister à un infléchissement de la politique étrangère ou le nouvel émir va-t-il marcher dans les pas de son père ? Omniprésent depuis le début des « Printemps arabes », le Qatar joue désormais un rôle majeur dans l’équation stratégique régionale. Néanmoins, son activisme suscite des réserves grandissantes et la passation de pouvoir entre Cheikh Hamad et son fils est l’occasion de faire le point sur les fondamentaux de la diplomatie de l’émirat.

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