L'émirat espère faire pousser 16 000 arbres pour ensuite les planter à proximité des sites qui accueilleront les matchs. Ce projet ambitieux entre dans le cadre de “l’héritage” que les autorités souhaitent donner à l’évènement.
L’initiative prendra forme en deux temps. D’abord, les arbres seront plantés dans une vaste pépinière de près d’un million de kilomètres carré au nord du pays. Nourries par une eau qui provient d’une station de désalinisation toute proche, les plantations seront ensuite transportées près des stades où se disputera le tournoi. Plus d’une soixantaine de variétés ont été identifiées, principalement le sidra qui pousse dans le désert de la péninsule arabique mais aussi le ficus et l'acacia. « C'est un projet très ambitieux que nous considérons comme un legs », a ainsi déclaré Yasser Al-Mulla du Supreme Committee for Delivery and Legacy, le comité qui supervise l'organisation du Mondial 2022.
Cette initiative entre dans le cadre de la volonté du pays d’offrir le meilleur cadre pour l’accueil d’une compétition qu’il estime centrale dans sa stratégie de promotion à l’échelle mondiale. Soumis à de rudes et récurrentes critiques, l’émirat tente de désamorcer les accusations tant sur le point de la corruption que sur celle de la condition ouvrière en menant des réformes afin d’améliorer sa gouvernance.
En outre, dans le souci de réduire son indice de pollution qui figure parmi les plus élevés de la planète, le gouvernement veille à œuvrer dans le sens d’une réduction de son empreinte écologique. Le projet des arbres plantés doit donc être resitué dans ce contexte plus large.
