Ces déclarations interviennent alors que la FIFA, l’organisation-mère du football mondial, a officiellement soutenu le recours au Système d’évaluation global du développement durable (GSAS) pour les sites de la Coupe du Monde 2022. Ce dispositif, récemment mis en place, a pour objectif de classer les constructions et les infrastructures vertes en fonction de leur performance en matière écologique (réduction de la consommation d’énergie, utilisation de matériaux recyclés, etc). Conscient de l’importance de s’accrocher à la marche mondiale vers une baisse des émissions de gaz à effets de serre et plus largement dans l’optique de réduire la pollution causée par les grands événements sportifs d’envergure mondiale, la FIFA veille à imposer des nouvelles normes aux pays organisateurs.
« Nous avons pu constater que le GSAS, tel qu’il est proposé par la FIFA et par le CSLH, se conforme à nos exigences en matière de certification verte des stades » a de son côté souligné Federico Addiechi, chef de la responsabilité sociale d’entreprise au sein de la FIFA. « Cela est d’autant plus remarquable que nous sommes encore à sept ans de la compétition, ce qui nous permet de bien planifier l’avenir » a-t-il encore précisé.
Le Qatar doit organiser le Mondial de football en 2002, ce qui constituera une première historique pour les pays du Golfe et le monde arabe. Près de six ans après la décision de la FIFA, cette nomination continue de susciter des remous notamment sur les soupçons de corruption ainsi que sur la condition des ouvriers en charge de bâtir les infrastructures.