C’est donc dans un souci d’honorer les termes de l’accord stratégique de défense signé en 2004 mais aussi de rassurer l’opinion qatari que ces forces armées ont débarqué à Doha. Largement couvert médiatiquement, leur venue s’est accompagnée de déclarations de responsables qataris célébrant l’amitié bilatérale et promettant à Ankara davantage de parts de marché au sein de l’économie nationale.
De son côté, le ministre de la Défense qatari, Khaled ben Mohamed al-Attiyah s’est rendu en Turquie vendredi 30 juin. Selon l’agence officielle Anadolu, il doit rencontrer son homologue Fikri Isik au siège du ministère de la Défense à Ankara.
Depuis le début de la crise, les relations sont au beau fixe entre les deux capitales. Pays pivot de l’équation stratégique régionale, membre de l’OTAN et du G20 et disposant d’une puissante armée, la Turquie apparaît pour le Qatar comme l’allié idéal de substitution lui permettant de faire face au blocus régional qui risque de s’installer dans la durée.