Les autorités de l’émirat viennent de donner leur accord pour laisser l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) inspecter les installations sportives en vue du Mondial 2022. Le puissant syndicat pourra aussi vérifier la conformité des conditions de vie des ouvriers avec les normes mises en vigueur par le Bureau international du travail (BIT).

C’est une avancée qui en appelle d’autres afin d’offrir à la force ouvrière employée au Qatar des conditions de travail décentes. Sous la pression de nombreux médias et ONG, le Qatar a ouvert la voie à une inspection accrue de son dispositif mis en place pour accueillir la Coupe du monde de football 2022. Mardi 15 novembre, le Comité suprême pour la livraison et l’héritage (CSLH) qui supervise les travaux pour le Mondial a annoncé la signature d’un accord avec l’une des plus grandes centrales syndicales au monde.

Le Point de contact national de l’OCDE (PCN) a accepté la plainte que l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB). Celle-ci souhaite poursuivre la FIFA « pour violation des Principes directeurs de l’OCDE » à l’intention des entreprises multinationales impliquées dans la construction des infrastructures en vue du Mondial 2022.

Les conditions de travail sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar ont valu une plainte pour violations des droits de l'homme et du travail, a indiqué le Point de contact national de l’OCDE, situé à Berne.