mohamedajamiAmnesty international a réagi à la libération du poète Mohammed al-Ajami victime d'un emprisonnement abusif depuis près de cinq ans. L'ONG s'était beaucoup mobilisée par le passé pour obtenir sa libération.

C'est l'expression d'un "ouf" de soulagement. James Lynch, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International a déclaré que "la libération de Mohammed al Ajami est une bonne nouvelle attendue depuis longtemps". L'organisation n'a par ailleurs pas mâché ses mots pour fustiger le principe même de l'incarcération d'un poète dans un pays qui se targue de respecter les libertés fondamentales. "Il est absurde que Mohammed al Ajami ait passé plus de quatre ans derrière les barreaux alors qu'il n'avait fait qu'exprimer pacifiquement ses convictions avec sa poésie" a ainsi ajouté J. Lynch.

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Mohamed Al Ajmi

L'émir du Qatar a accordé une grâce, mardi 15 mars, au poète Mohammed Rashid al-Ajami incarcéré depuis novembre 2011. Ce dernier purgeait depuis près de cinq ans une peine de 15 ans d’emprisonnement pour la publication d’un poème jugé offensant car « encourageant le renversement du régime du pays et insultant pour les symboles de la nation ». Cette décision est un pas encourageant dans la consolidation du respect des libertés fondamentales dans l'émirat.

Rappel des faits

En août 2011, Mohammed Raschid al-Ajami enregistre dans un appartement du Cairequelques vers de poésie dans une vidéo. Inscrit à la faculté de littérature arabe de la capitale égyptienne, il ne se doute pas que les quelques minutes postés sur Youtube vont défrayés la chronique.

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Mohamed Al AjmiDes experts du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies (HCDH) ont exhorté les autorités du Qatar, mardi 20 octobre, à libérer le poète Mohammed Rashid al-Ajami. Ce dernier purge actuellement une peine de 15 ans d’emprisonnement pour la publication d’un poème jugé offensant car « encourageant le renversement du régime du pays et insultant pour les symboles de la nation ».

 

Rappel des faits

En août 2011, Mohammed Raschid al-Ajami enregistre dans un appartement du Caire quelques vers dans une vidéo. Inscrit à la faculté de littérature arabe de la capitale égyptienne, il ne se doute pas que les quelques minutes postés sur Youtube vont être le prélude à un véritable calvaire. Emporté par la vague du Printemps arabe qui galvanise les peuples du Maroc au Bahreïn, celui qui est surnommé "Ibn al-Dhib" chante les louanges de ces révoltes et rend hommage à la révolution du Jasmin qui a provoqué la chute et la fuite du président tunisien Zine al-'Abidine Ben Ali. Dans son envolée lyrique qui a d’ailleurs pour titre « Poème de jasmin », l’amoureux de Rimbaud glisse « nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive». L’allusion aux autorités de son pays d'origine est à peine voilée et dès son retour à Doha, il est arrêté et envoyé en prison. 

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