Par ailleurs, ce mercredi, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont poursuivi leurs discussions sur les moyens de démanteler l'arsenal chimique de Damas. Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Chine avaient commencé mardi à examiner un projet français de résolution prévoyant ce démantèlement, assorti d'une menace de frappe militaire en cas de revirement du régime syrien. Un texte auquel s'oppose la Russie.
La France entend, de même que les Etats-Unis, maintenir l'option militiare sur la table comme moyen de pression sur le régime du président Bachar al-Assad.
De son côté, la Russie est parvenue à obtenir de Damas qu'il mette son arsenal chimique sous supervision internationale en adhérant à la Convention de 1993 interdisant ces armes. La Russie a transmis aux Etats-Unis un plan de contrôle des armes chimiques et ce dossier sera discuté jeudi à Genève par les chefs de la diplomatie des deux pays.
L’option russe a été plutôt bien accueillie sur le plan international, mais pas par les pays du Golfe. Les monarchies pétrolières ont à nouveau appelé mardi à une action internationale « dissuasive » contre la Syrie.
Nabil Ennasri explique pourquoi ces monarchies réclament ce genre d’action
Source : http://fr.radiovaticana.va/m_articolo.asp?c=727754