Dans So Foot : "Qatar Chine : deux sélections qui riment avec désillusion"
Le directeur de L'Observatoire du Qatar est revenu dans un article paru sur le site So Foot sur les conséquences de l'élimination du Qatar pour la qualification au Mondial 2018 en Russie.
Mécènes tout-puissants du football de club, Qataris et Chinois ont aussi largement investi pour améliorer la compétitivité de leur sélection respective. Pourtant, aucune des deux nations ne devrait se qualifier pour le Mondial russe. Un revers majeur, pour Doha comme pour Pékin.
Les chiffres ont quelque chose de vertigineux. Plus de 400 millions sur la table pour s’offrir les services de Neymar et Mbappé côté qatari. Près de 200 millions d’euros investis pour l'AC Milan, mais surtout une Chinese Super League boostée à coups de salaires et de transferts faramineux, côté chinois. Les derniers mercatos ont été en grande partie rythmés par Doha et la Chine. De quoi mettre sur le devant de la scène les clubs bénéficiaires de ces généreuses donations, et leurs nouveaux mécènes avec eux. Mais cette réussite financière et médiatique reste néanmoins très éloignée de la réalité des sélections qatarie et chinoise, qui ne devraient pas voir le Mondial 2018.
Après le nul concédé face à la Chine, le Mondial 2018 s’éloigne pour la sélection du Qatar
Mardi 15 novembre, les équipes de Chine et du Qatar se sont neutralisées sur un score vierge (0-0). Ce résultat qui n’arrange aucune des deux équipes rend improbable les chances d’une qualification pour la coupe du Monde de football 2018.
La défaite était interdite pour les deux formations et c’est sans doute le lourd enjeu qui pesait sur cette confrontation qui a paralysé les joueurs des deux équipes. Ce mardi 15 novembre, la Chine et le Qatar ont sans doute dit au revoir à toute chance de se qualifier pour le Mondial 2018 qui se tiendra en Russie dans moins de deux ans.
Le Qatar soutient le développement de la finance islamique en Chine
Qatar International Islamic Bank (QIIB) et Qatar National Bank (QNB) ont signé un mémorandum d’accords avec un bureau de courtage chinois, Southwest Securities, dans le but de promouvoir la finance islamique et les investissements en Chine.
L'accord a été signé le 15 avril à Doha pour une durée illimitée, en marge de la cérémonie qui inaugurait officiellement le premier Centre de compensation des opérations du yuan chinois du Moyen-Orient. Il vise à aider les autorités chinoises à mettre en place un cadre afin de développer la finance islamique dans le pays et à soutenir Southwest Securities à accéder aux marchés qataris et du Moyen-Orient.
Le Qatar ouvre le premier centre de compensation des opérations du yuan chinois du Moyen-Orient
Le Qatar a lancé, mardi 14 avril, le premier centre de compensation des opérations du yuan chinois du Moyen-Orient. Ce centre a pour but de stimuler le commerce et les investissements entre la Chine et les économies arabes du Golfe.
« Le lancement du premier centre de compensation du yuan de la région, à Doha, crée la plate-forme nécessaire pour dynamiser le potentiel du Qatar et les relations commerciales de la région avec la Chine » : cette affirmation provient du directeur de la Banque centrale du Qatar, cheikh Abdullah ben Saud al-Thani, lors de la cérémonie d’inauguration.
Qatar-Chine, un rapprochement économique à visée politique
Le 3 novembre, l’émir du Qatar a entamé une visite officielle de deux jours en Chine, son premier déplacement en Asie orientale depuis son accession au pouvoir en juin 2013. Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a placé son voyage sous le signe de la coopération économique et énergétique. Mais, au-delà des accords gaziers et financiers signés, l’émir cherche à forger de nouvelles alliances diplomatiques.
Ponctuée par une entrevue avec le président Xi Jinping en Chine, la visite de l’émir du Qatar a donné lieu à une série d’accords qui incarnent la bonne santé des relations entre deux acteurs évoquant souvent la « complémentarité » de leurs échanges. Sur le plan économique, les banques centrales des deux pays ont conclu un accord sur les devises qui leur permettra « d’échanger yuans et riyals pour un montant maximal de près de 35 milliards de yuans (soit environ 5 milliards d’euros) ».