Caroline Fourest, Marine Le Pen et le Qatar : mêmes méthodes, même combat ?
Aussi bizarre que cela puisse paraître, Caroline Fourest partage plusieurs points communs avec Marine Le Pen. Retour sur une connivence qui laisse perplexe et qui a fait de la "rumeur" sur le Qatar le dénominateur commun entre la polémiste et la leader frontiste.
C’est un fait qui se vérifie de plus en plus. Caroline Fourest nous a habitués à agrémenter ses articles d’inepties et d’approximations. Dans la panoplie de ses méthodes douteuses destinées à délégitimer ses adversaires, elle a régulièrement fait fi de la déontologie journalistique[1]. Non contente de s’éloigner d’un journalisme propre et rigoureux, on la voit désormais utiliser un autre procédé encore plus scabreux : l’usage de la rumeur.
Le mode opératoire est simple et ravageur : distiller une information non fondée, compter sur le bouche-à-oreille pour la répandre et laisser la recette "calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose" agir et conquérir les esprits. Vieille comme le monde, cette formule marche quasiment à tous les coups.
Caroline Fourest accuse le CCIF d’être financé par le Qatar. Mais qui finance Caroline Fourest ?
Mardi 1er octobre 2013, la chronique de Caroline Fourest sur France Culture portait sur le thème de l’islamophobie et de l’hypothétique « confusion sémantique » à laquelle le mot donnerait lieu. La polémiste y a défendu sa théorie consistant à réfuter la réalité d’un phénomène que plusieurs ouvrages récents, notamment d’universitaires, sont venus démontrer. Dans sa charge, Fourest a accusé le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) d’être financé par le Qatar. Décryptage.
L’accusation gratuite et sans fondement d’un financement du Qatar