Le direction d'Al Jazeera avait indiqué que les membres de son équipe avaient été "kidnappés par des inconnus" alors qu'ils couvraient les combats entre forces loyalistes et la milice houthie.
La ville de Taëz, située au sud-est du Yémen contrôlée par des forces progouvernementales est encerclée depuis des mois par des rebelles chiites houthis. Ces derniers occupent depuis plus d'un an de la capitale Sanaa ainsi que de nombreuses régions du pays.
Hamdi al-Bokari a écrit sur sa page Facebook qu'il avait été capturé par des « Houthis pro-iraniens » ajoutant qu'il donnerait plus de détails sur sa capture « dans les prochains jours ».
Les journalistes et les professionnels des médias sont particulièrement vulnérables suite aux combats qui font rage au Yémen depuis dix-huit mois. Selon un récent rapport de Reporters sans frontières (RSF), au moins cinq journalistes ont été tués au Yémen l'an dernier.