Sur la question récurrente des droits des ouvriers, l’Italo-suisse a tenu à préciser le rôle d’observateur avisé de son organisation tout en rappelant les limites de cet exercice de surveillance. « J’ai également annoncé lors du dernier jour de ma visite que la Fifa serait à l’origine de la création d’un organe de supervision composé de membres indépendants qui surveillera les systèmes mis en place pour assurer des conditions de travail décentes dans les stades de la Coupe du monde » a-t-il notamment ajouté.
Ces déclarations arrivent alors que le Qatar continue d’être la cible d’accusations de corruption pour l’obtention du Mondial 2022. Ces derniers jours, d’autres faits et allégations sont venus alourdir ce lourd dossier que traîne le pays. Saoud al-Mohannadi, vice-président de la Fédération du Qatar et vice-président de la Confédération asiatique, a ainsi été suspendu un an de toutes fonctions dans le football par la chambre de jugement du comité d'éthique de la Fifa. Le dirigeant était visé pour « non-coopération et non délivrance d'informations réelles » dans le cadre d'un dossier non lié à l'attribution du Mondial-2022 au Qatar. Sur un autre volet sportif, le Qatar a aussi été ciblé ces derniers jours par une enquête du journal Le Monde concernant des comportements douteux en rapport avec sa désignation en 2013 comme pays organisateur du Mondial d’athlétisme en 2019. Réfutant ces accusations, les autorités ont déclaré qu’elles se réservaient le droit de porter plainte contre tous ceux qui colporteraient des mensonges sur ce sujet.