Pour pallier ce déficit, l’émir du Qatar a affirmé à Abdelilah Benkirane la disposition de son paysà accueillir 20.000 travailleurssupplémentaires. Cheikh Tamim a reçu l'ancien chef du gouvernement chérifien en marge de la cérémonie d’ouverture de la 4è édition de la "Conférence et Exposition Qatar Technologies de l’Information" (QITCOM-2017) tenu début mars. L’émirat envisage aussi d’investir dans des secteurs sociaux comme l’habitat solidaire et la santé auMaroc.
L’expertise marocaine est très appréciée du côté de Doha. En décembre 2015, les autorités des deux pays ont signé un protocole d’accord de coopération en matière de recrutement de cadres marocains pour l’enseignement au Qatar et ce, à compter de l’année scolaire 2015-2016. Le document a également fixé la période d’affectation des cadres éducatifs à trois ans, renouvelable une fois pour une même durée. De plus, une commission mixte permanente de coopération pédagogique a été créée. En terme de financement, la partie qatarie s’est engagée à fournir les conditions matérielles convenables qui permettront aux personnes sélectionnées d’exercer leur mission conformément aux législations en vigueur au Qatar.
De manière générale et malgré la chute des prix des hydrocarbures, l’émirat continue à être attractif pour les expatriés. Selon une étude de la banque hongkongaise HSBC de décembre 2015, le Qatar s'illustre comme le pays où les expatriés bénéficient de la meilleure amélioration du niveau de vie depuis leur installation. Doha est aussi présentée comme l'endroit qui offre les meilleures perspectives d'évolution financière pour les cadres étrangers.