7 bigC’est une nouvelle escalade dans la crise que le Golfe connaît depuis lundi 5 juin. Alors que de récents signaux laissaient entrevoir un début d’amélioration, la décision de mettre sur une liste noire de soutien au terrorisme des institutions qataries ou des personnalités de l’émirat est de nature à envenimer la situation.

Le communiqué signé par les quatre Etats ne laisse aucun doute sur la détermination de Riyad, Abou Dhabi, Manama et Le Caire de poursuivre la politique d’endiguement du Qatar. Dans un moment géopolitique où la lutte contre le terrorisme domine l’agenda de toutes les diplomaties, la volonté de mettre au ban le Qatar se trouve renforcé par cette nouvelle accusation. Sur les 59 personnalités visées, plus d’une vingtaine sont soit de nationalité qatarie soit résident dans l’émirat. Pour ce qui est des institutions, sur la douzaine ciblée, cinq d’entre elles correspondent aux plus grandes ONG du Qatar telles que Qatar Charity ou Sheikh Eid al-Thani Charity Foundation. Ces organisations ont la particularité d'être actives dans les territoires frappés par la famine ou la guerre comme les camps de réfugiés Royingas au Bangladesh, la Somalie, la bande de Gaza ou les zones paupérisées d'Afrique sub-saharienne. Ces dernières années, elles se sont aussi particulièrement illustrées dans l'aide aux réfugiés syriens en Turquie, Jordanie et Liban. 

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Le gouvernement du Qatar a vigoureusement dénoncé le piratage dont son agence de presse officielle, Qatar News Agency (QNA) a été victime dans la nuit de mardi à mercredi. Pour le moment, les autorités affirment ne pas avoir connaissance de « l’entité » responsable du forfait.

L’attaque informatique a eu pour incidence la diffusion d’un faux communiqué attribué à l’émir Tamim ben Hamad al-Thani. Celui-ci aurait tenu des propos suspicieux voire négatifs sur l’état des relations entre son pays et ses voisins ainsi qu’avec l’administration américaine. Après avoir informé que « l’agence de presse du Qatar a été piratée par une entité inconnue », le service de presse gouvernemental a ajouté qu’« un faux communiqué attribué à Son Altesse a été publié ».

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GCCLes dirigeants des monarchies du Golfe se sont réunis mardi 9 décembre au Qatar pour le 35e sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce sommet devait initialement se tenir durant deux jours mais le comité d'organisation a annoncé lundi soir que la réunion ne se tiendrait que sur la seule journée de mardi, sans donner plus d'explication.
 
 
En toile de fond de cette réunion figuraient la situation en Irak et en Syrie, l'aggravation des violences au Yémen, l’effondrement des cours du pétrole ainsi que l’influence grandissante de l’Iran dans la région.
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La Fédération internationale de Handball (IHF) a décidé de refuser le retour des sélections des Emirats arabes unis et du Bahreïn après leur souhait initial de boycotter le Mondial au Qatar.

C'est une affaire qui illustre l'instrumentalisation du sport à des fins de confrontation politique. Au début du mois, les fédérations des Emirats arabes unis et du Bahreïn avaient exprimé leur volonté de ne pas participer au Mondial de Handball qui aura lieu du 30 janvier au 15 février à Doha. Prétextant des mesures "techniques", il ne faisait guère de doute que ce retrait entrait dans la "guerre froide du Golfe" qui oppose le Qatar à ses voisins. Le boycott des deux fédérations venaient en effet clore un lourd passif avec le Qatar avec lequel les relations diplomatiques avaient été rompues depuis mars 2014.

Mais suite à "l'accord de Riyad" qui a permis, sous l'égide saoudienne, de détendre les relations et de revenir à une situation plus ou moins normale entre les différents Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abou Dhabi et Manama ont voulu faire preuve de bonne volonté en revenant sur leur décision de boycotter cette Coupe du monde. C'est cette réintégration que l'IHF a refusé lors de sa réunion organisée il y a quelques jours à Herzogenaurach en Allemagne. L'IHF a même condamné les deux fédérations à une amende de 100 000 Francs suisses pour ce retrait unilatéral.

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ODL photo1/ Le récent accord de Riyad qui a permis le retour des ambassadeurs des Émirats arabes unis, de l’Arabie Saoudite et du Bahreïn au Qatar semble sceller une forme de réconciliation entre les Etats rivaux du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Comment percevez-vous cet événement : réelle décrispation ou détente en trompe-l’œil ?
 
Ni l’un ni l’autre. On ne peut pas parler de décrispation car les causes de la tension sont toujours là : la politique étrangère du Qatar qui diffère sérieusement de celle de l’Arabie Saoudite, des Émirats et du Bahreïn, sans parler des frictions épidermiques entre les souverains de ces monarchies. Mais la volonté de mettre fin à la crise est réelle car une crise durable entre les régimes alliés au sein du Conseil de coopération du Golfe aurait été catastrophique pour tous.
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La déclaration du gouvernement des Emirats arabes unis de dresser une liste de plus de 80 organisations qualifiées de « terroristes » continue à faire des vagues. La Norvège, notamment, demande des explications.

C’est par la voie de son ministère des affaires étrangères qu’Oslo a exprimé sa vive préoccupation. Dans un communiqué publié dimanche, Bård Glad Pedersen, secrétaire d’Etat auprès du ministère avoue sa stupeur et demande des « explications » à Abou Dhabi pour avoir intégré une des plus grandes associations musulmanes de son pays dans la liste controversée.

L’association du nom de « Det Islamske Forbundetde » avoue elle aussi sa stupéfaction. Bien implantée sur le territoire norvégien, elle ne comprend toujours pas quelles ont pu être les motivations d’un tel classement. 

En Europe et aux Etats-Unis, d’autres associations visées ont publiquement exprimé leur colère. En France, l’Union des organisations islamiques de France annonce vouloir déposée prochainement une plainte pour diffamation contre le gouvernement des Emirats arabes unis.

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Tamim Riua--yadPourquoi les Emirats arabes unis ont classé l’UOIF, Le secours islamique, La ligue des Musulmans de Belgique, l’Union mondiale des Oulémas et bien d’autres structures dans la liste des organisations "terroristes "? 

La question a en effet de quoi surprendre. Si on comprend l’intégration des Talibans, de l’Etat islamique ou de Boko Haram dans cette liste, qu’est-ce que vient faire des organisations qui ont pignon sur rue en Occident?

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C'est une information d'une grande importance. Retirés depuis mars dernier, les ambassadeurs de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et du Bahreïn vont revenir à leur poste dans la capitale qatarie.

C'est la principale décision prise lors du sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui s'est tenu aujourd'hui dans la capitale saoudienne. Dans un contexte particulièrement tendu entre des pays qu'une grave crise diplomatique divise, cette annonce est de nature à décrisper la situation.

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Dans le cadre de sa nouvelle loi luttant contre le terrorisme, le gouvernement des Emirats arabes unis vient de désigner 86 organisations considérées comme "terroristes". Cette liste comprend des structures aussi diverses que l'Etat islamique, Jabhat Al Nusra (filiale syrienne d'Al Qaïda), les Frères musulmans ou la Fédération des organisations islamiques en Europe ainsi que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

Cette liste a de quoi surprendre. En effet, la différence est radicale entre des organisations qui sont établies en Europe depuis des décennies et dont l'essentiel du champ d'activité regroupe le travail communautaire, le champ de la citoyenneté ou la solidarité internationale (comme l'UOIF) et l'Etat islamique dont les pratiques sectaires et violentes ne sont plus à démontrer.

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EmiratsCes derniers jours, les annonces sur le retrait de la participation de certains pays à des compétitions sportives organisées au Qatar se sont multipliées. 

La semaine dernière, ce sont les Emirats arabes unis et le Bahreïn qui ont annoncé leur refus de participer au Mondial de Handball qui se tiendra à partir du 15 janvier 2015 au Qatar. 

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