Le New York Times révèle que les Emirats arabes unis espionnent leurs rivaux grâce à une société israélienne
Le journal américain New York Times a révélé, vendredi 31 août, une affaire d’espionnage dans laquelle sont impliqués les Emirats arabes unis. Depuis plusieurs années, les dirigeants de cette richissime fédération ont utilisé des logiciels espions du groupe israélien NSO afin d’espionner de hauts responsables d'Etats étrangers.
Le quotidien américain New York Times a rapporté qu’à l’occasion d’une coûteuse mise à jour de son programme espion nommé Pegasus, de hauts responsables émiriens ont demandé au groupe israélien NSO si leur logiciel était capable d’enregistrer les conversations téléphoniques de plusieurs personnalités. Parmi les personnes visées, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, Abdullah al-Khamis (un éditeur de presse basé à Londres) ou encore le prince saoudien Miteb ben Abdallah qui a pendant longtemps occupé le poste stratégique de patron de la Garde nationale du royaume wahhabite.
Entretien avec Olivier Da Lage sur la nouvelle équation stratégique dans le Golfe
Olivier Da Lage est rédacteur en chef à RFI. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la région du Golfe où il a vécu trois années (Bahreïn), il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la question comme "Qatar, les nouveaux maîtres du jeu", (ouvrage collectif), Demopolis, 2013, "Ces trente ans qui ébranlèrent le golfe Persique, Éditions du Cygne, 2011" et "Géopolitique de l'Arabie saoudite, 2e édition, Complexe, Bruxelles, 2006". Il est également spécialiste de l'Inde et il vient de publier "L'Inde, désir de puissance", Armand Colin, 2017. Il a accepté de répondre aux questions de L'Observatoire du Qatar.
Vous disiez lundi soir lors d’une conférence sur la crise dans le Golfe organisée à l’IRIS que le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien répondait à un « complot ». Pourriez-vous préciser votre pensée ?
Et même un complot qui a réussi, mis en œuvre par la coalition formée par Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. L’Arabie Saoudite avait très tardivement découvert l’existence de négociations secrètes entre l’Iran et l’administration Obama s’étendant sur de nombreux mois au sultanat d’Oman, sans que Riyadh en ait été averti. Oman paie aujourd’hui encore le ressentiment saoudien d’avoir été tenu à l’écart d’une négociation que l’Arabie désapprouvait de toute façon.
Alors que Gaza compte ses morts, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite pactisent avec Israël
Amnesty International dénonce la décision d'Israël de fermer le bureau d'Al Jazeera à Jérusalem
La célèbre ONG de défense des droits de l'homme a condamné dans un communiqué la décision du gouvernement israélien de fermer les bureaux de la chaîne qatarie à Jérusalem.
Israël exige la fermeture d'Al Jazeera suite à sa couverture médiatique des événements d'Al-Aqsa
Dans une déclaration publique, le chef du gouvernement israélien a exprimé son vœu de fermer le bureau de la chaîne Al Jazeera à Jérusalem. Ce souhait est motivé par la couverture médiatique que la chaîne qatarie a consacré aux événements survenus ces derniers jours autour du troisième lieu saint de l'Islam.
Pourquoi le Hamas, les Frères musulmans et l'Iran sont au cœur des enjeux de l'actuelle crise dans le Golfe ?
La crise entre le Qatar et plusieurs pays arabes qui a débuté lundi 5 juin 2017 n’est pas prête de s’éteindre. Etant donné la complexité de la situation, L’observatoire du Qatar vous propose cet article qui permet, en répondant à cinq questions, de comprendre les véritables tenants et aboutissants d’une affaire qui va durablement recomposer l’équation stratégique de la région.
Où en est-on aujourd’hui dans la crise entre le Qatar et ses voisins ?
La situation est très volatile et elle évolue de jour en jour et même d’heure en heure. Mais aujourd’hui, mercredi 7 juin 2017 à midi, voilà ce que l’on peut dire.
Le Qatar débourse plus de 100 millions de dollars pour la reconstruction de Gaza
Ismaïl Haniyeh, vice-président du Mouvement de la résistance islamique palestinien (Hamas), a participé le 11 février à une cérémonie officielle visant à inaugurer un projet de logement financé par le Qatar dans la ville de Khan Younes, dans le sud de la Bande de Gaza.
Selon plusieurs quotidiens palestiniens, Ismaïl Haniyeh a annoncé que l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani offrira une somme de 100 millions de dollars supplémentaires à la réhabilitation des logements dans la Bande de Gaza. Sur ce montant, 25 millions de dollars seront destinés à la construction d’un hôpital à Rafah et 10 millions de dollars seront alloués à l’édification d’un centre dédié aux personnes handicapées à Gaza City.
Le Qatar prend en charge les frais d'électricité de Gaza
L'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a octroyé une aide d'urgence d’un montant de 43,8 millions de rials (11 millions d’euros) afin de résoudre les problèmes d’électricité dans la bande de Gaza.
L’agence de presse qatarie Qatar News Agency (QNA) a annoncé, dimanche 15 janvier, dans un communiqué que le gouvernement verserait un montant mensuel de 14,6 millions de rials (3,8 millions d’euros) durant trois mois pour remédier aux coupures récurrentes d'électricité qui rendent la vie de plus en plus difficile dans la bande de Gaza.
Qatar Charity en soutien aux écolières de Gaza
L’ONG Qatar Charity (QC) a reçu un don de 25 000 rials (soit 6 500 euros) du Centre International de Physiothérapie de Doha destiné à la construction du lycée « Al Shaimaa Secondary Girls School » situé dans la Bande de Gaza.
Ce don permettra d’accompagner le projet « Soutenir l'éducation par le cyclisme » qui se poursuit pour la troisième année consécutive. Lancée en 2014 par Qatar Charity et « Qatar Cyclists », cette initiative a pour ambition de soutenir des projets de développement dans les régions défavorisées par la construction et l’installation d'équipements ludiques, sportifs et éducatifs.
Des nouvelles de la flottille exclusivement composée de femmes pour briser le siège de Gaza
Les deux voiliers baptisés "Amal" (espoir) et "Zaytouna" (Olive), ont à leur bord une trentaine de militantes provenant d'une quinzaine de pays dont l'ambition est de briser le blocus à Gaza.
Le voilier Zaytouna avec à son bord treize femmes de différentes nationalités et d’horizons divers ont quitté le port d’Ajaccio lundi 19 septembre. Après 4 jours de traversée, Zaytouna est arrivé dans la matinée du vendredi 23 septembre au port de Messine en Sicile.