L’administration américaine appelle à « tuer » un journaliste d’Al Jazeera
Le journaliste Ahmad Zaïdan, ancien chef du bureau d'Al Jazeera à Islamabad et actuel producteur exécutif de la chaîne qatarie à Doha, a été placé sur une liste de personnes à abattre « kill list » par l’administration américaine et ce, en raison de son « appartenance » supposée à un groupe terroriste. L’Américain Bilal Abdul Kareem qui couvre les combats en Syrie et qui s’est rendu célèbre par ses reportages sur le vif figure également sur la liste.
Les journalistes Ahmad Zaïdan et Bilal Abdul Kareem affirment que leurs noms figurent sur la liste des personnes à abattre par des drones américains, rapporte le journal américain Politico, spécialisé dans l’actualité de la Maison Blanche et la politique étrangère américaine. Sur un message publié sur leur compte twitter respectif, les deux hommes affirment avoir été inclus dans une « kill list » sous le mandat de Barack Obama, mais selon eux, l’actuelle administration n’a pris aucune initiative pour les en exclure.
Le Qatar va financer les études d'Ahmed, l'ado au profil atypique
Le jeune Ahmed, le collégien américain d'origine soudanaise aujourd'hui mondialement connu pour avoir fabriqué une horloge que la police avait prise pour une bombe, va s’installer avec sa famille au Qatar. D'après la presse locale, sa famille a accepté une bourse de la Fondation du Qatar pour l’Education et la Science.
Depuis sa mésaventure qui s’est déroulée le 15 septembre dernier, la famille du collégien a été submergée par d'innombrables propositions de bourses d’études afin de financer la scolarité de l'adolescent. Ses parents, immigrants soudanais qui habitent la banlieue de Dallas, ont indiqué avoir finalement retenu une offre en provenance de Doha, où les études secondaires et les quatre premières années d'université d'Ahmed seront prises en charge, a précisé son père au journal américain Dallas Morning News.
François Hollande au Qatar et en Arabie saoudite : les ressorts d'une coopération
Barack Obama a convoqué à Camp David pour les 12 et 13 mai un sommet des six membres du Conseil de coopération du Golfe pour discuter de la situation dans la région et des négociations sur le nucléaire iranien.
Le roi Salman d’Arabie saoudite, ainsi que la plupart de ses pairs de la péninsule arabique ne seront pas présents, signe de leur mécontentement persistant à l’égard du président américain. Les honneurs exceptionnels faits à François Hollande lors de sa tournée dans le Golfe et les quelques Rafale vendus doivent être interprétés dans ce contexte.
L'émir du Qatar en visite officielle aux Etats-Unis
Lundi 24 février, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani s’est rendu à Washington dans le cadre d’une visite officielle de cinq jours, la première depuis son accession au trône en juin 2013. Une visite ponctuée par une rencontre, mardi 25 février, avec le président américain, Barack Obama à la Maison blanche, poursuivie le lendemain par une rencontre avec d’autres membres du gouvernement et du Congrès américain.