Le Qatar Street Food ou comment la restauration d'un nouveau genre fait son apparition dans le Golfe
Du 14 au 24 novembre, Doha est devenu le point de rendez-vous des amateurs de cuisine à l'occasion de la première édition du festival Qatar Street Food. Cette initiative culinaire, lancée dans une période où la température dans l’émirat est plus clémente, vise à valoriser la restauration de rue qui prend de plus en plus d'ampleur dans les habitudes de consommation de la région.
Présentée comme une alternative aux restaurants et aux fast-foods, la « street food » a fait son apparition au Qatar il y a plusieurs années déjà. Il s’agit d’une nouvelle formule qui conjugue tout ce que le consommateur exige aujourd’hui en matière de consommation alimentaire : rapide, pas cher, de bonne qualité nutritive et gustative et facile à emporter.
Qatar National Library lance avec British Library le projet de numérisation d’ouvrages anciens le plus ambitieux au monde
Qatar National Library (QNL), l’imposante bibliothèque numérique de l’émirat, a récemment annoncé un accès gratuit à plus de 1,5 million de pages numérisées d’une collection de documents liée à l'histoire du Golfe et de manuscrits scientifiques arabes. Ce projet de digitalisation de grande ampleur, lancé en 2012 en partenariat avec British Library, est le plus important jamais entrepris au monde. Focus.
Chapeautée par la Qatar Foundation (QF) et inaugurée en grandes pompes il y a quelques mois, Qatar National Library (QNL) propose des prêts d’ouvrages gratuits à la population vivant dans le pays. QNL est également une bibliothèque numérique et une bibliothèque de recherche regorgeant une inestimable collection de livres, de pièces et de documents anciens.
Suite à l'affaire Khashoggi, le Qatar exige la libération de quatre de ses ressortissants disparus en Arabie Saoudite
Alors que la pression internationale s’accentue sur Riyad suite à l'enlèvement du célèbre journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, le Comité national des droits de l'Homme du Qatar (NHRC) exhorte les autorités saoudiennes à révéler immédiatement le lieu où se trouvent quatre de ses citoyens disparus « de façon forcée » dans le royaume.
Dans un communiqué publié dimanche 14 octobre, le Comité national des droits de l'Homme (NHRC - National Human Rights Committee), basé à Doha, a fait part de sa « profonde inquiétude » sur le sort des quatre citoyens qatariens portés disparus et a tenu le gouvernement saoudien pour responsable de leur sécurité.
Mort de Abdul Aziz Jassim, célèbre acteur qatarien ayant marqué la scène théâtrale du Golfe
Le célèbre acteur qatarien Abdul Aziz Jassim est décédé dimanche dernier à Bangkok, des suites d’une longue maladie. Éteint à l’âge de 61 ans, il était l’un des piliers du théâtre de l'émirat. Portrait.
Abdul Aziz Jassim, acteur majeur du théâtre qatarien et de la région du Golfe, est décédé dimanche dernier dans la capitale thaïlandaise. Il avait à son actif une trentaine de pièces de théâtre et plus d’une cinquantaine de séries télévisées.
Conférence à l'IREMMO : "La géopolitique du football au Maghreb et au Moyen-Orient"
Entretien avec Bernard Dreano sur la situation des droits de l'homme à Bahreïn
Questions à Bernard Dreano, intellectuel, militant des droits civiques et président du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale, CEDETIM.
1 - La situation à Bahreïn semble s'enliser sept ans après un printemps populaire qui avait suscité beaucoup d'espoir démocratique. Quel est l'état réel des droits de l'homme aujourd'hui dans l'archipel ?
Le régime politique de Bahreïn est celui d’une monarchie absolue, toutefois, entre 2001 et 2010 le pays a connu une période de relative libéralisation, une certaine liberté d’expression, la possibilité de constituer des « associations politiques » (le terme de « parti » étant exclu), un peu d’espace d’activité pour des ONG…
Crise du Golfe : Oman monte au créneau contre les Emirats arabes unis et se rapproche du Qatar
Le discret Sultanat d’Oman monte au créneau face aux provocations des Emirats arabes unis suite à l’affichage, en janvier dernier par le musée du Louvre d’Abou Dhabi, d’une carte litigieuse. Celle-ci, accrochée dans la partie du musée réservée aux enfants, avait présenté la région omanaise de Musandam comme appartenant au territoire émirien. Depuis, les Omanais ont pris une série de mesures de rétorsion à l’encontre de leur turbulent voisin.
L’épisode du musée du Louvre qui avait fait grand bruit dans la presse internationale il y a quelques mois n’a pas encore fini de faire parler de lui. Considéré par de nombreux internautes comme sciemment prémédité, ce révisionnisme géographique semble avoir fait sortir de ses gonds un acteur majeur de la médiation dans la région du Golfe.
Entretien avec Olivier Da Lage sur la nouvelle équation stratégique dans le Golfe
Olivier Da Lage est rédacteur en chef à RFI. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la région du Golfe où il a vécu trois années (Bahreïn), il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la question comme "Qatar, les nouveaux maîtres du jeu", (ouvrage collectif), Demopolis, 2013, "Ces trente ans qui ébranlèrent le golfe Persique, Éditions du Cygne, 2011" et "Géopolitique de l'Arabie saoudite, 2e édition, Complexe, Bruxelles, 2006". Il est également spécialiste de l'Inde et il vient de publier "L'Inde, désir de puissance", Armand Colin, 2017. Il a accepté de répondre aux questions de L'Observatoire du Qatar.
Vous disiez lundi soir lors d’une conférence sur la crise dans le Golfe organisée à l’IRIS que le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien répondait à un « complot ». Pourriez-vous préciser votre pensée ?
Et même un complot qui a réussi, mis en œuvre par la coalition formée par Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. L’Arabie Saoudite avait très tardivement découvert l’existence de négociations secrètes entre l’Iran et l’administration Obama s’étendant sur de nombreux mois au sultanat d’Oman, sans que Riyadh en ait été averti. Oman paie aujourd’hui encore le ressentiment saoudien d’avoir été tenu à l’écart d’une négociation que l’Arabie désapprouvait de toute façon.
Garangao ou la fête qu'attendent les enfants du Golfe pendant le Ramadan
« Garangao » est une fête traditionnelle destinée aux enfants qui se déroule juste après la rupture du jeûne du 14e jour du mois du Ramadan. Les festivités sont célébrées dans de nombreux pays de la région où, à l’instar d’Halloween, les enfants font du porte à porte toute la soirée pour se voir offrir friandises et cadeaux.
Connue sous différentes appellations comme "Garanga’o", "Garanga’ou" ou encore "Qarnakosh", cette fête populaire est célébrée depuis plusieurs générations dans les pays du Golfe mais aussi en Irak et dans la région d’Al-Ahwaz dans le sud de l’Iran. Selon plusieurs sources, son origine remonterait aussi loin que la période abbasside.
Que cache la volonté des Emirats arabes unis de faire main basse sur l’île yéménite de Socotra ?
Ces dernières semaines, la presse arabe bruissait d’informations sur l’occupation de l’île yéménite de Socotra par les Emirats. L’avenir de ce territoire pourrait sonner le glas de la coopération entre Riyad et Abou Dhabi dans la guerre meurtrière que les deux monarchies mènent au Yémen.
Depuis quelques semaines, un bras de fer médiatico-géopolitique se trame en marge de la guerre du Yémen. Au delà du martyr dont est quotidiennement victime le peuple de l’un des pays les plus pauvres de la planète, c’est à un îlot situé à 350 kilomètres que l’une des partitions les plus importantes du conflit se joue actuellement.