Eclairages pour OrientXXI sur l’industrie agroalimentaire au Qatar
Lors d'une analyse fouillée menée par le site OrientXXI, le directeur de L'Observatoire du Qatar a apporté son éclairage sur le développement agroalimentaire dans l'émirat depuis le blocus imposé par ses voisins en juin 2017. L'embargo semble s'être transformé en une nouvelle opportunité pour de nombreuses entreprises du secteur.
Pour lire l'intégralité de l'article, c'est à ce lien : https://orientxxi.info/magazine/au-qatar-l-industrie-agroalimentaire-fait-face-a-l-embargo,2710
Malgré le blocus, des perspectives encourageantes pour l’économie au Qatar
Les fondamentaux macroéconomiques du Qatar demeurent solides malgré le ralentissement de la croissance. Le dynamisme des exportations gazières a permis à l’émirat d’enregistrer sur la période 2007-2011 la plus forte croissance économique à l’échelle mondiale et d’accéder au premier rang en termes de revenus par habitant. Selon les chiffres présentés par le Trésor français dans une récente publication, ceux-ci ont connu une augmentation de 16,1% par an en moyenne jusqu’à atteindre le seuil de 125 000 de dollars (110 000 euros) de PIB (Produit intérieur brut) par habitant.
Selon le dernier rapport de la Direction générale du Trésor français, le Qatar a enregistré sur la période 2007-2011 la plus forte croissance économique de la planète. Depuis, la cadence de celle-ci a diminué sur la période 2012-2017. Ce ralentissement s’explique principalement par une stagnation de la production des hydrocarbures due au moratoire sur le champ gazier North Field.
Le Qatar assurera la présidence du « Dialogue pour la coopération asiatique » en 2019
Le Qatar assumera la présidence du « Dialogue pour la coopération asiatique » (ACD - Asia Cooperation Dialogue) pour l’année 2019. Il succède à l’Iran qui a occupé la fonction l’année précédente. L’ACD est une organisation intergouvernementale qui a pour objectif de développer la coopération sur le continent asiatique et de rapprocher les différentes structures régionales dont le Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Le Qatar occupera la présidence tournante du Dialogue pour la coopération asiatique (ACD) pour l’année 2019. En dépit du blocus et contrairement aux objectifs fixés par les pays du Quartet, cette annonce montre que l’émirat est loin d’être isolé sur le continent asiatique.
Des acteurs payés pour se joindre à un faux rassemblement contre l'émir du Qatar à Londres
Les relations entre Londres et Doha sont au beau fixe. La toute récente visite de l’émir du Qatar à Londres a été l’occasion de renforcer la coopération dans différents domaines. Pendant l’entrevue entre la Première ministre britannique, Theresa May et cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le 24 juillet, un rassemblement contre la venue de l’émir devait se tenir devant le 10 Downing Street. Avant de tomber à l’eau faute de participants, la presse britannique a révélé que ceux-ci devaient être payés pour y prendre part. Précisions.
Le Qatar et le Royaume-Uni entretiennent d’excellentes relations. Chaque année, leurs échanges commerciaux et investissements s’élèvent à environ 5.5 milliards d’euros. La coopération entre les deux pays porte sur le plan militaire mais est aussi prolifique dans les domaines de l’éducation, des sciences et des technologies ou encore sur le terrain sportif et culturel.
La Cour internationale de Justice donne raison au Qatar : un camouflet pour Abou Dabi
Lundi 23 juillet, la Cour internationale de Justice (CIJ) a tranché en faveur du Qatar dans son différend l’opposant aux Émirats arabes unis. Cette décision, qui s’ajoute à d’autres déboires diplomatiques, met Abou Dabi sous pression.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu toutes leurs relations avec le Qatar en l'accusant, entre autres griefs, de « soutenir le terrorisme ». S’en est suivi un blocus aérien, maritime et terrestre isolant sévèrement l’émirat ainsi que l’expulsion des citoyens qataris des pays du Quartet.
Loin de plier et réfutant les accusations, l’émirat a démontré au cours des treize derniers mois sa capacité de résilience en s’adaptant à cette nouvelle donne régionale.
Qatar Airways, deuxième plus grande compagnie aérienne de fret au monde
Malgré le blocus imposé par les pays du Quartet il y a plus d’un an, Qatar Airways poursuit son expansion. La compagnie a récemment annoncé qu’elle était désormais le deuxième plus grand groupe de fret au monde. Une croissance impressionnante pour une entreprise qui est passée de la 16e place à la position de numéro deux en seulement huit ans.
La fermeture de la seule frontière terrestre du Qatar avec l'Arabie saoudite a conduit à une forte opération de transport aérien pour protéger l'approvisionnement en marchandises nécessaire aux 2.7 millions d’habitants. Cette situation nouvelle a fait grimper les volumes de fret aérien à des niveaux records.
Malgré le blocus, le Qatar réalise une balance commerciale excédentaire en 2017
Grâce à un rebond des prix des hydrocarbures, le Qatar réalise un excédent commercial positif pour l’année 2017, en hausse par rapport à l’année précédente. L’émirat enregistre depuis plusieurs années un fort excédent commercial avec ses partenaires étrangers. Selon les chiffres avancés par le Trésor français, celui-ci s’est établi à 65 milliards d’euros par an en moyenne sur la période 2010-2016.
Selon le dernier rapport de la Direction générale du Trésor français, l’excédent commercial du Qatar n’a cessé de se réduire depuis 2013 pour atteindre 22 milliards d’euros en 2016. Cette diminution s’explique principalement par une chute significative des exportations qatariennes (elle-même due en grande partie à la dégringolade des prix du pétrole entre 2014 et 2016) et par une lente progression des importations.
Eclairages pour le journal "La Croix" sur la résistance du Qatar face à la crise du Golfe
Eclairages de Nabil Ennasri pour le quotidien "La Croix" où il revient sur la manière dont le Qatar a résisté à la crise qui a éclaté le 5 juin 2017.
Entretien avec Olivier Da Lage sur la nouvelle équation stratégique dans le Golfe
Olivier Da Lage est rédacteur en chef à RFI. Considéré comme l'un des meilleurs connaisseurs de la région du Golfe où il a vécu trois années (Bahreïn), il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la question comme "Qatar, les nouveaux maîtres du jeu", (ouvrage collectif), Demopolis, 2013, "Ces trente ans qui ébranlèrent le golfe Persique, Éditions du Cygne, 2011" et "Géopolitique de l'Arabie saoudite, 2e édition, Complexe, Bruxelles, 2006". Il est également spécialiste de l'Inde et il vient de publier "L'Inde, désir de puissance", Armand Colin, 2017. Il a accepté de répondre aux questions de L'Observatoire du Qatar.
Vous disiez lundi soir lors d’une conférence sur la crise dans le Golfe organisée à l’IRIS que le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien répondait à un « complot ». Pourriez-vous préciser votre pensée ?
Et même un complot qui a réussi, mis en œuvre par la coalition formée par Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. L’Arabie Saoudite avait très tardivement découvert l’existence de négociations secrètes entre l’Iran et l’administration Obama s’étendant sur de nombreux mois au sultanat d’Oman, sans que Riyadh en ait été averti. Oman paie aujourd’hui encore le ressentiment saoudien d’avoir été tenu à l’écart d’une négociation que l’Arabie désapprouvait de toute façon.