Par ce biais, Doha souhaite attirer l'attention sur le calvaire que vivent les civils et combattants retranchés dans les zones rebelles de la ville. Depuis la mi-novembre, l'aviation russe a lancé une intense campagne de bombardements qui a fait reculer les quartiers tenus par la rébellion depuis l'été 2012 de plus de 90%. L'émirat craint une catastrophe humanitaire et un bain de sang du fait de la volonté de l'armée régulière d'anéantir toute poche de résistance.
Depuis le début du soulèvement syrien, le Qatar a été l'un des plus actifs parrains de l'opposition. Son aide estimée à plus de deux milliards de dollars s'est surtout matérialisée par un soutien militaire (sous contrôle occidental), humanitaire et médiatique.