A Doha, la société Qatar Petroleum a fait une annonce dans le même sens. « Nous avons commencé à informer nos clients des réductions attendues dans nos livraisons de pétrole pour confirmer l'engagement de l'Etat (du Qatar) à se conformer aux nouveaux quotas de production », a ainsi déclaré son président Saad Cherida al-Kaabi. Là aussi, le niveau de la baisse n'a pas été communiqué mais on s'attend à une réduction de l'ordre de 50 000 bj sur une production nationale de 750 000 bj. Contrairement à ses voisins, le Qatar n'est pas considéré comme un gros producteur d'or noir, sa richesse étant essentiellement tirée du gaz.
Même son de cloche du côté des Emirats arabes unis ; la compagnie publique ADNOC avait annoncé dès la fin de semaine dernière qu'elle allait réviser à la baisse son activité afin de se conformer aux décisions de l'OPEP.
Ces annonces semblent avoir produit un certain effet. Depuis quelques jours, le prix du pétrole est en hausse, s'établissant légèrement au dessus de la barre des 50 dollars après avoir atteint un creux historique de 25 dollars en février 2016.