Sur son site internet, l’organisation mère du football mondial a rejeté ces accusations en précisant qu’« au cours des dernières années, plusieurs mesures ont vu le jour afin d’identifier et de réduire les risques de violation des droits de l’homme en lien avec le grand rendez-vous mondial de 2022. Ces mesures comprennent le lancement dès 2014 des Normes de bien-être des travailleurs - auxquelles sont tenus d’adhérer contractuellement tous les entrepreneurs et sous-traitants des sites de construction de la Coupe du Monde de la FIFA, un contrôle de conformité pour tous les participants à des appels d’offres, la publication régulière de rapports ainsi qu’un système d’audit des conditions de travail à quatre niveaux dans lequel est impliquée une agence indépendante spécialisée. » La FIFA a ajouté qu’ « en outre, l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB), syndicat mondial des travailleurs de la construction, a récemment signé un protocole d’accord avec le Conseil suprême pour la remise et l’héritage du Qatar qui permettra de mener des inspections conjointes des conditions de travail et d’hébergement sur les sites de construction des stades de la Coupe du Monde de la FIFA.»
De leur côté, plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) avaient par le passé accusé le Qatar de violer les droits de milliers d’ouvriers étrangers qui sont chargés de construire les infrastructures (stades, routes, ponts etc) en vue de la Coupe du monde de football 2022. En mars 2016, Amnesty International avait mis en ligne une étude dénonçant les abus que subissaient les travailleurs employés sur le chantier d'un des stades programmés pour accueillir des matchs du mondial (Khalifa Stadium).