Un événement pour la paix à Paris qui dénonce le blocus du Qatar

dimanche, 29 octobre 2017 10:02

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L’association « Les amis du Qatar en France » a organisé un événement au Parc André Citroen à Paris pour manifester sa volonté de soutenir les victimes civiles qui subissent de plein fouet les effets de l’embargo décrété il y a quelques mois contre le Qatar.

Quelques dizaines de personnes se sont ainsi rassemblées dans cette place de la capitale française. Leurs mots d’ordre étaient tous orientés vers une même exigence : la volonté de préserver la paix et la stabilité de la région, ce qui passe nécessairement par une baisse des tensions entre les émirats du Golfe.

En plus de différentes prises de paroles, les participants ont tenu à rappeler aux quelques médias présents que le blocus affectait des milliers de familles au Qatar et dans le Golfe. Qualifiant cette situation de « regrettable », ils ont également mis en évidence que le Qatar, dont le gouvernement a multiplié les efforts en matière de lutte contre la pauvreté et la scolarisation des millions d’enfants à travers le monde, ne pouvait être tenu coupable d’accusations infâmantes qui sont portées à son égard.

Signe de leur volonté de souligner la solidité de la relation entre les peuples français et qatari, les participants arboraient des drapeaux des deux pays. De même, une colombe, symbole de paix et de contribution active, a été lancée de sorte à exprimer encore plus leur désir de voir le conflit dans le Golfe prendre fin rapidement. Souhaitant inscrire leur mobilisation dans la durée, ils ont promis d'organiser d'autres actions afin de défendre les droits de l'homme qui sont malheureusement bafoués aujourd'hui par l'embargo. 

Depuis le 5 juin, plusieurs pays arabes emmenés par les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite ont décidé de mettre le Qatar sous blocus, l’accusant de soutenir le terrorisme. De nombreux pays à travers le monde ont dénoncé cette décision, rappelant que ce n’est pas en usant de cette pratique désuète dans les relations internationales que l’on parvient à régler les différends entre Etats. De son côté, Doha rejette ces allégations et a multiplié ces derniers mois les accords avec les pays occidentaux, notamment en matière de lutte contre le financement des organisations radicales. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères américain avait fait part de son désespoir de voir la crise se régler rapidement en précisant qu’à l’inverse du Qatar, les pays du blocus n’étaient pas ouverts au dialogue. 

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