Ouvriersqatar4Le Qatar est régulièrement accusé de maltraiter les travailleurs venus construire les infrastructures de la Coupe du monde. Des améliorations ont été enregistrées ces derniers temps mais elles restent insuffisantes pour mettre les normes qataries en conformité avec les standards internationaux.

Le choix du Qatar pour l’organisation du Mondial 2022 a été émaillé de plusieurs controverses : conditions de travail des ouvriers chargés de la construction des infrastructures, changement de calendrier, accusations de corruption etc. Jamais une Coupe du monde n’avait autant suscité de polémiques, en particulier en ce qui concerne le traitement infligé aux ouvriers du bâtiment.

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droitsdelhommeLors d’une conférence de presse tenue à Doha le 14 janvier, Zeid Ra’ad al-Hussein a déclaré que « nous sommes totalement convaincus qu’il existe une réelle et authentique volonté de s’attaquer à ces problèmes  ».

 

Au cours d’une visite de deux jours dans l’émirat, al-Hussein a visité le plus grand camp de travailleurs du pays, le Labour City, où il a rencontré certains habitants. Labour City est la plus grande cité du pays destinée à héberger près de 70.000 travailleurs étrangers en vue de la Coupe du monde 2022. Cette cité est constituée de 55 bâtiments comprenant notamment un centre commercial, une clinique et la deuxième plus grande mosquée du Qatar. Les coûts de construction ont été estimés à 750 millions d'euros. L’objectif est de faire taire ces reproches récurrents sur les conditions de travail souvent déplorables de ces travailleurs étrangers. Le Qatar semble avoir pris la mesure du problème.

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Labourcity1Le Qatar a officiellement ouvert, dimanche 1ernovembre, la plus grande cité du pays destinée à héberger près de 70.000 travailleurs étrangers en vue de la Coupe du monde 2022.

"Labour City" a été inaugurée par le Premier ministre Abdullah ben Nasser al-Thani et le ministre du Travail Abdullah ben Saleh Mubarak al-Khulaïfi lors d'une cérémonie dans la capitale. Il s’agit de la cité la plus grande de l’émirat. Le complexe, qui vient d’accueillir ses premiers pensionnaires, a une capacité d’accueil de 68.640 personnes. Il est équipé de nombreuses infrastructures dont un stade de cricket de 24.000 places. Cette cité est constituée de 55 bâtiments comprenant notamment un centre commercial, une clinique et la deuxième plus grande mosquée du Qatar. Les coûts de construction ont été estimés à 750 millions d'euros.

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QatarkafalaL'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a approuvé mardi 27 octobre 2015 la loi n°21/2015 portant sur la modification des dispositions en matière du droit du travail des étrangers. Ce changement législatif vise à améliorer les conditions de résidence des travailleurs connues sous le nom de système de la « Kafala ».

La nouvelle a été annoncée mardi soir  par l’Agence officielle du Qatar (QNA)Elle stipule que "Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a promulgué, mardi, la loi n° 21/2015 sur la réglementation de l'entrée et la sortie des expatriés et de leur résidence. Toutes les autorités concernées, chacune en fonction de leurs affectations, sont appelées à mettre en œuvre la loi qui sera applicable un an après la date de sa publication au journal officiel". Ce changement revêt une importance centrale puisqu’il clôt un processus de réformes engagé depuis plusieurs années.

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ouvriersqatar2Le Point de contact national de l’OCDE (PCN) a accepté la plainte que l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB). Celle-ci souhaite poursuivre la FIFA « pour violation des Principes directeurs de l’OCDE » à l’intention des entreprises multinationales impliquées dans la construction des infrastructures en vue du Mondial 2022.

Les conditions de travail sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar ont valu une plainte pour violations des droits de l'homme et du travail, a indiqué le Point de contact national de l’OCDE, situé à Berne.

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ouvriers qatarL'abolition par les autorités qataries du système de parrainage appelé "kafala", annoncée d’ici la fin 2015, pourrait être retardée après de sérieuses réserves émises par le Conseil consultatif de l'émirat.

Le quotidien qatari en langue arabe al-Sharq a rapporté, mardi 23 juin, que le Conseil consultatif (Majlis al-Choura) avait estimé lundi qu'un projet de loi réformant le code du travail ne pouvait être adopté pour le moment et qu'il nécessitait un examen complémentaire. Mohamed ben Moubarak Al Khoulaifi, président de ce Conseil, a affirmé qu'il n'était "pas nécessaire de se presser" car « il faudrait un an pour mettre en œuvre la loi après sa publication dans le journal officiel ». Il s’agit là d’une nouvelle demande d’examen supplémentaire en l'espace d'un mois.

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