Cependant, le deal avec la « Qatar Foundation » censé courir pendant six ans n’a finalement tenu que deux ans. Il a tout de même rapporté la bagatelle de 30 millions d’euros par an dans les finances du club, soit 90 millions pour l'ensemble de la durée. En juillet 2013, la direction paraphe un nouveau contrat mais toujours avec une entité qatarie puisqu’il s’agit de la compagnie nationale aérienne, Qatar Airways. Signé pour trois ans, celui-ci soulage les caisses d’un club qui croule sous une dette record en apportant la somme de 32 millions d’euros par saison. C’est cet accord qui a été prolongé l’été dernier après de longs atermoiements pour une année.
Seulement, le Barca a décidé pour l'an prochain de changer de fusil d’épaule en signant un autre contrat avec Rakuten, la marque japonaise de commerce en ligne. Signe de sa valeur toujours plus grande dans le monde du sport, le FC Barcelone a fait monter les enchères puisque la firme asiatique devra débourser l’équivalent de 55 millions d’euros par an et ce, sur une période de quatre saisons. Cette décision semble autant motivée par le fait que le club souhaitait revaloriser son sponsoring mais aussi de se séparer du nom d’un émirat dont la réputation négative commençait à susciter des remous jusqu’au sein de la direction et des socios. Mais à l'affût de toute opportunité et décidé à marquer son empreinte auprès des géants du football, nul doute que le Qatar souhaitera rebondir auprès d’une autre formation ou vers d’autres horizons. Certains évoquent la possibilité pour Doha d’acquérir un autre club d’envergure sur le terrain européen (notamment en Angleterre) voire de se positionner pour le naming d’un stade d’une des grandes équipes du continent. Affaire à suivre.