De toutes évidences, les autorités égyptiennes souhaitaient monnayer de juteux contrats avec Berlin en échange de l'arrestation d'un journaliste qui a constamment dénoncé le coup d'Etat fomenté par l'armée égyptienne en juillet 2013.
De nombreux rassemblements de protestation avaient été organisés à Berlin et dans d'autres capitales européennes. Des gouvernements comme ceux du Qatar et de la Turquie étaient montées au créneau de même que le Fédération internationale des journalistes ou l'ONG Reporters sans frontières.
L'arrestation d'Ahmed Mansour avait suscité un vif débat public en Allemagne. Beaucoup ne comprenaient pas comment le gouvernement avait pu céder au diktat d'un régime autoritaire qui semble déterminé à faire taire toute voix dissonante. Cette libération sonne comme un soulagement pour toutes celles et ceux qui croient en la liberté de la presse et en la défense des libertés fondamentales.