59 personnalités dont le cheikh al-Qaradawi et 12 entités dont Qatar Charity accusées de terrorisme par l’Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l’Egypte
C’est une nouvelle escalade dans la crise que le Golfe connaît depuis lundi 5 juin. Alors que de récents signaux laissaient entrevoir un début d’amélioration, la décision de mettre sur une liste noire de soutien au terrorisme des institutions qataries ou des personnalités de l’émirat est de nature à envenimer la situation.
Le communiqué signé par les quatre Etats ne laisse aucun doute sur la détermination de Riyad, Abou Dhabi, Manama et Le Caire de poursuivre la politique d’endiguement du Qatar. Dans un moment géopolitique où la lutte contre le terrorisme domine l’agenda de toutes les diplomaties, la volonté de mettre au ban le Qatar se trouve renforcé par cette nouvelle accusation. Sur les 59 personnalités visées, plus d’une vingtaine sont soit de nationalité qatarie soit résident dans l’émirat. Pour ce qui est des institutions, sur la douzaine ciblée, cinq d’entre elles correspondent aux plus grandes ONG du Qatar telles que Qatar Charity ou Sheikh Eid al-Thani Charity Foundation. Ces organisations ont la particularité d'être actives dans les territoires frappés par la famine ou la guerre comme les camps de réfugiés Royingas au Bangladesh, la Somalie, la bande de Gaza ou les zones paupérisées d'Afrique sub-saharienne. Ces dernières années, elles se sont aussi particulièrement illustrées dans l'aide aux réfugiés syriens en Turquie, Jordanie et Liban.
Le Qatar soutient financièrement le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme
L'État du Qatar a versé le 6 février dernier une aide financière d’un montant de 250 000 dollars au profit du Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT).
Ce montant a été annoncé lors d'une réunion tenue entre l’ambassadrice du Qatar auprès des Nations Unies, cheikha Alia Ahmed ben Saif al-Thani, et Jahangir Khan, directeur du Centre antiterroriste de l'ONU (UNCCT).
Le double discours de Frédéric Encel
Frédéric Encel est un intellectuel connu du grand public. « Spécialiste de géopolitique » comme il aime se présenter, il est coutumier des médias. Mais derrière la façade de l'universitaire qui se veut irréprochable se cache une personnalité à l'agenda très particulier.
Pas une semaine ne passe sans que son nom n’apparaisse dans un journal, une revue, un plateau de télévision ou une émission de radio. Ses sujets de prédilection sont le terrorisme, la radicalisation, les soubresauts du Moyen-Orient avec une nette préférence pour le conflit israélo-palestinien. A chacune de ses apparitions, il tient à montrer un regard neutre et objectif. Sauf que ce visage de Frédéric Encel côté pile n’est qu’un leurre. Car loin de la posture non partisane, l’homme est en réalité un agent intellectuel du gouvernement israélien. La simple observation de ses propos récents suffit à nous en convaincre.
Qatar : 2ème pays le plus en sécurité au monde
Selon le classement établi par le site internet suisse, Golden Visa, le Qatar s’est placé deuxième pays le plus sûr au monde sur un total de 70 Etats.
Le Qatar a été classé comme le deuxième pays le plus sûr de la planète selon une étude réalisée par Golden Visa 2015 World Safety Index qui évalue l’indice de sécurité de 70 pays. Celle-ci s’est basée sur plusieurs facteurs de risque dont le niveau de criminalité, le taux de chômage ainsi que le risque d’attaque terroriste.
Le Hezbollah classé « terroriste » par le Conseil de Coopération du Golfe
Les six monarchies du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) ont qualifié, mercredi 2 mars, le mouvement chiite libanais Hezbollah fondé en 1982 d'"organisation terroriste".
La confrontation est entière entre les pays du Golfe et le Hezbollah. La pression continue aussi de s'accentuer sur le Liban après l'annonce la semaine dernière du gèle par l'Arabie saoudite de son aide de quatre milliards de dollars aux forces armées du pays. Ce blocage avait pour objectif de sanctionner la position en retrait du Liban lors du dernier conseil de la Ligue arabe qui avait condamné à l'unanimité les attaques contre les représentations diplomatiques de l'Arabie saoudite en Iran.
Le Hezbollah classé « terroriste » par le Conseil de Coopération du Golfe
Les six monarchies du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) ont qualifié, mercredi 2 mars, le mouvement chiite libanais Hezbollah fondé en 1982 d'"organisation terroriste".
La confrontation est entière entre les pays du Golfe et le Hezbollah. La pression continue aussi de s'accentuer sur le Liban après l'annonce la semaine dernière du gèle par l'Arabie saoudite de son aide de quatre milliards de dollars aux forces armées du pays. Ce blocage avait pour objectif de sanctionner la position en retrait du Liban lors du dernier conseil de la Ligue arabe qui avait condamné à l'unanimité les attaques contre les représentations diplomatiques de l'Arabie saoudite en Iran.
Pourquoi les Emirats arabes unis sont qualifiés de "sionistes arabes"?
Depuis les révoltes arabes amorcées à la fin de l’année 2010, une campagne de diabolisation du Qatar est née au niveau international. Son but est de noircir l’image du pays qui a progressivement été dépeint dans le monde francophone comme un émirat rétrograde à la politique douteuse envers les mouvements extrémistes. Cette perception négative semble aussi être partagée dans le monde anglo-saxon. Loin d’être anodine, cette entreprise de dénigrement est en grande partie le résultat d’un lobbying intense de certains États, au premier rang desquels on trouve les Emirats Arabes Unis et Israël. C’est ce que révèle une minutieuse enquête du quotidien britannique The Dailymail qui fait état d’une campagne financée à coups de millions de dollars par le gouvernement émirati.
Depuis quelques années, pas un jour ne passe sans que ne sorte un dossier de presse, une émission ou un reportage sur le Qatar et ses zones d’ombre : soutien présumé aux groupes djihadistes, fonds pour les banlieues, rachat du PSG, corruption pour l’obtention du Mondial 2022, etc. Ce micro-État dérange, inquiète et interroge. Une partie des critiques lancées à son endroit est naturellement légitime (conditions de travail des ouvriers, libertés publiques en souffrance, etc) et il n’est évidemment pas question de les éluder. Mais une autre partie des griefs, parfois se drapant dans des considérations humanistes, sont le reflet d’agendas cachés ou d’intentions peu avouables. Cet article veut donc s’attacher à démêler le vrai du faux sur un sujet qui semble, pour beaucoup, marqué par une certaine opacité.
Le Qatar ouvre une ambassade à Bagdad
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a nommé vendredi 11 septembre un nouvel ambassadeur en Irak, une première depuis la fermeture de l’ambassade il y a 25 ans. Un geste qui est le signe d'un dégel des relations diplomatiques amorcé depuis quelques mois entre les deux pays.
Près d'un quart de siècle après la fermeture de son ambassade à Bagdad, le Qatar a annoncé la nomination d’un nouvel ambassadeur, Zayed al-Khayareen qui occupait le poste d’ambassadeur à Damas jusqu’en 2011.
Plainte du Qatar : François Hollande répond à Florian Philippot
La saga autour de la plainte du Qatar contre Florian Philippot se poursuit. Décontenancé par la démarche judiciaire de l'émirat, le numéro deux du Front national en avait fait appel au président de la République.
C'est une affaire qui risque de tenir en haleine les tribunaux français pour le reste de l'année. Refusant de se rendre à sa première convocation au tribunal de Nanterre vendredi 26 juin, Florian Philippot a décidé de faire de ce procès l'un des moments forts de son agenda médiatique.
Le vice-président du FN ne se rendra pas à la convocation judiciaire
Suite à la plainte déposée par le Qatar contre Florian Philippot, la justice a prévu d'organiser la première séance judicaire vendredi 26 juin à 14h. Le vice-président du Front national (FN) a fait savoir qu'il ne s'y rendra pas.
A la place, le député européen a affirmé qu'il tiendrait une conférence de presse. « Poursuivi devant la Justice par le Qatar pour diffamation,et convoqué par celle-ci le vendredi 26 juin à 14h00, Florian Philippot, député européen, tiendra en lieu et place une conférence de presse (...), accompagné de son avocat Me Gilles-William Goldnadel », a annoncé le numéro 2 de la formation d'extrême-droite.