Malgré le blocus, le Qatar réalise une balance commerciale excédentaire en 2017
Grâce à un rebond des prix des hydrocarbures, le Qatar réalise un excédent commercial positif pour l’année 2017, en hausse par rapport à l’année précédente. L’émirat enregistre depuis plusieurs années un fort excédent commercial avec ses partenaires étrangers. Selon les chiffres avancés par le Trésor français, celui-ci s’est établi à 65 milliards d’euros par an en moyenne sur la période 2010-2016.
Selon le dernier rapport de la Direction générale du Trésor français, l’excédent commercial du Qatar n’a cessé de se réduire depuis 2013 pour atteindre 22 milliards d’euros en 2016. Cette diminution s’explique principalement par une chute significative des exportations qatariennes (elle-même due en grande partie à la dégringolade des prix du pétrole entre 2014 et 2016) et par une lente progression des importations.
Sur fond de tensions avec l'Iran, le prix du pétrole au plus haut depuis 2014
Le prix du pétrole a atteint des niveaux jamais égalés depuis quatre ans au cours de cette semaine. Principale raison de cette montée du brut, les tensions avec l'Iran font peser un avenir incertain sur l'approvisionnement du brut en provenance du Moyen-Orient.
Ces derniers jours ont surtout été marqués par l'annonce de Donald Trump portant sur le retrait de son pays de l'accord sur le nucléaire iranien. Signé à Genève en juillet 2015, ce traité, même imparfait, avait permis de faire baisser la tension dans la région dans un contexte particulièrement instable marqué par des guerres à répétition. Cette sortie, condamnée par de nombreux Etats mais saluée par Tel Aviv, Riyad, Abou Dhabi et Manama, risque d'ouvrir une nouvelle ère d'incertitudes avec en ligne de mire la perspective d'une guerre directe entre Israel et l'Iran.
Le prix du pétrole atteint son plus haut niveau depuis trois ans
Le prix du baril de pétrole a atteint mardi 9 janvier son plus haut niveau en trois ans en s'approchant de la barre des 70 dollars le baril. Cette nouvelle situation du secteur de l'or noir est de nature à rassurer les pays producteurs même si des risques existent de voir la production mondiale repartir à la hausse et provoquer un renversement du marché à court terme.
C'est l'information qui arrive comme un cadeau de la nouvelle année 2018 en faveur des pays pour qui la vente du pétrole et du gaz constituent des éléments essentiels de leur budget. Grâce à une hausse lente mais continue depuis des semaines, le pétrole vit à l'heure actuelle un schéma qu'il n'avait pas connu depuis décembre 2014. Mardi 9 janvier, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait ainsi exactement 68,52 dollars sur le marché de Londres.
Introduction d'une TVA progressive au Qatar
Le gouvernement qatari a approuvé un projet de loi visant à appliquer deux nouvelles taxes qui portent essentiellement sur les produits issus de la restauration rapide et les produits de luxe.
Cette nouvelle législation approuvée lors d’un conseil des ministres tenu le 4 mai fait suite à des accords conclus au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) dont l’objectif est d’augmenter les revenus des pays membres, en raison de la baisse des prix du pétrole.
Le ministre de l’Energie estime que le marché du pétrole a amorcé un « rééquilibrage »
Malgré un cours du pétrole qui reste sous la barre des 50 dollars, le Qatar estime que ce prix du marché constitue un tarif médian dont il faudra se contenter à court terme.
Mohamed Saleh al-Sada, ministre de l'Energie du Qatar, a affirmé il y a quelques jours que le marché pétrolier avait amorcé un "rééquilibrage" au cours d'un colloque organisé par le think tank Atlantic Council à Istanbul. Optimiste, cette déclaration tranche avec la lecture que font d’autres opérateurs de la région du Golfe qui craignent qu’un prix de l’or noir stabilisé autour des 50 dollars ne permette pas un redémarrage de la machine économique.
Le Koweït décide d'augmenter le prix de l'essence à la pompe
À l'instar d'autres pays pétroliers, le Koweït a décidé une hausse du prix des carburants. Critiquée par l'opposition qui a porté l'affaire devant les tribunaux, cette augmentation illustre les difficultés financières des monarchies du Golfe qui peinent à se relever du contre-choc pétrolier.
Malgré la volonté d'une partie de l'élite politique de garder intact le système rentier qui permet à la population autochtone de profiter de larges privilèges, le gouvernement central n'a pas cédé dans sa volonté d'introduire de nouvelles taxes pour soulager le budget de l'Etat.
En adoptant une nouvelle loi sur l'arbitrage, le Qatar espère renforcer son secteur privé
Le gouvernement du Qatar a approuvé une nouvelle loi sur l’arbitrage qui sera applicable à tout litige dans le secteur public ou privé et ce, indépendamment de la nature de l’affaire sur laquelle le différend est fondé. Ce dispositif est destiné à rationaliser les démarches judiciaires et à renforcer l'attractivité du pays en matière de captation des capitaux dans un contexte macro-économique plombé par la chute des cours du pétrole.
Cette nouvelle loi sur l’arbitrage a été approuvée par le gouvernement qatari le 19 février dernier. Elle permettra aux parties plaignantes de s’affranchir des lourdes procédures judiciaires en matière de règlement de litiges.
L’arbitrage est un mode alternatif de résolution de conflits qui fait intervenir un tribunal composé d'un ou plusieurs arbitres. Cette procédure ne tient pas compte des lois en vigueur et ses principaux avantages tiennent à sa rapidité et sa discrétion.
Forte baisse du prix du pétrole sur les marchés
Les cours du pétrole ont vécu une semaine cauchemardesque. Alors que le prix du baril évoluait autour de 55 dollars en début de semaine, ils se sont effondrés pour se stabiliser à près de 48 dollars vendredi. Cette chute de plus de 10% en quelques jours constitue une mauvaise nouvelle pour les pays producteurs.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) vont vite devoir réagir et oublier ce milieu du mois mars considéré comme une période noire. Alors que l'accord d'Alger signé fin novembre 2016 et paraphé à Doha quelques semaines plus tard avait engagé les marchés vers une montée lente et graduelle des cours du brut, ceux-ci ont plongé sur les principaux marchés en se fixant dernièrement autour de 48 dollars.
Rebond du prix du pétrole : une éclaircie pour les pays producteurs ?
Le prix du baril a esquissé une forte hausse ces derniers jours en s’établissant autour de 54 dollars. Avec cette augmentation, l’or noir se hisse à son niveau quasiment le plus élevé depuis un an.
C’est une nouvelle qui va réconforter les gouvernements exportateurs de pétrole et de gaz. Dimanche 5 février, les prix du pétrole poursuivaient leur hausse entamée en milieu de semaine dans un contexte où les informations sur l’état du marché indiquaient une amélioration de la conjoncture.
Le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar baissent leur production de pétrole
A la suite des récentes réunions de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), les Etats membres ont décidé de préciser le niveau de réduction de leur offre de pétrole. Dans un mouvement commun, trois pays du Golfe ont fait des annonces en ce sens mardi 13 décembre.
Le conglomérat public Kuwait Petroleum Corp (KPC) a annoncé avoir mis ses clients au courant que le volume de ses exportations allait baisser à partir de janvier prochain. Même s'il n'a pas avancé de chiffre précis, des observateurs locaux ont indiqué qu'elle serait d'environ 125 000 barils par jour (bj). La production nationale de ce riche émirat s'élève à 3 millions de barils par jour (mbj), ce qui revient à une baisse de moins de 5%.