L’Egypte rappelle son ambassadeur à Doha
Selon des médias officiels égyptiens, l'Egypte a réaffecté son ambassadeur au Qatar à un nouveau poste en Inde, un geste qui est le signe d’une nouvelle étape dans la dégradation des relations qu’entretiennent les deux pays.
La Fédération Internationale des Journalistes exige la libération d’Ahmed Mansour
La Fédération Internationale des Journalistes a condamné, par la voix de son président Jim Boumelha, la détention provisoire du journaliste d’Al Jazeera Ahmed Mansour, arrêté samedi 20 juin 2015 à l’aéroport de Berlin alors qu'il s'apprêtait à rentrer au Qatar.
Basée à Bruxelles, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) qui compte 600 000 membres dans une centaine de pays a fermement condamné l’arrestation et la détention provisoire du célèbre journaliste de la chaine Al Jazeera en langue arabe, Ahmed Mansour. Jim Boumelha a déclaré à l’antenne d’Al Jazeera que ces accusations étaient « ridicules ». Il a souligné qu’"il était inconcevable que les autorités allemandes accréditent le régime égyptien, un régime qui oppresse les journalistes". "La Fédération va intervenir au plus haut niveau du gouvernement allemand pour exiger la libération de monsieur Mansour, en utilisant les règles droit international qui représentent et défendent la liberté des journalistes" a-t-il encore indiqué. Pour rappel, cette arrestation fait suite à un mandat d’arrêt international émis par les autorités égyptiennes qui accusent M. Mansour de « viol, vol et enlèvement ».
Pourquoi Ahmed Mansour, journaliste d'Al Jazeera, a été arrêté en Allemagne ?
Le célèbre journaliste égyptien d’Al Jazeera, Ahmed Mansour, a été arrêté aujourd’hui, 20 juin 2015, à l’aéroport de Berlin, alors qu'il s'apprêtait à rentrer au Qatar. Son arrestation fait suite à un mandat d’arrêt émis par les autorités égyptiennes.
C'est une information qui a provoqué de forts remous sur internet. Ahmed Mansour, l'un des journalistes les plus en vue de la chaîne Al Jazeera en langue arabe a été arrêté samedi 20 juin à Berlin suite à une notice d'Interpol transmise par les autorités égyptiennes. Un porte-parole de la police allemande, joint par l'AFP, a en effet confirmé qu'un homme de 52 ans avait été interpellé à 13h20 GMT, à l'aéroport de Berlin en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par l’Egypte. Dès son arrestation, le journaliste avait évoqué sa mésaventure sur sa page Facebook. L'information a immédiatement été relayée sur la chaine Al Jazeera.
Des centaines de savants musulmans signent un appel dénonçant les peines de mort en Egypte
Suite aux jugements expéditifs prononcés récemment par la justice égyptienne, un nombre important d’oulémas et de personnalités religieuses sont montés au créneau. Parmi eux, 160 savants ont demandé au roi saoudien Selmane ben AbdElaziz Al Saoud de réagir afin de faire pression sur le régime égyptien pour annuler ces sentences.
C’est désormais une habitude d’une partie du champ religieux du monde musulman. A chaque grande crise, certains d’entre eux décident de s’exprimer pour donner leur point de vue sur une situation qui monopolise l’opinion.
L'OCI vole au secours du Qatar pour le Mondial 2022
L'Organisation de la coopération islamique (OCI) se dit "inquiétée" des "campagnes tendancieuses des médias occidentaux ciblant" le Qatar et a réaffirmé son "soutien total au droit" de l'émirat d'organiser la Coupe du monde 2022, selon un communiqué publié jeudi 18 juin.
L’Organisation de la Coopération islamique, l’instance internationale musulmane la plus importante au monde a dénoncé "une campagne tendancieuse des médias occidentaux" qui vise un pays membre de l'organisation. L'organisation internationale qui regroupe 57 pays et dont le siège se trouve à Djeddah en Arabie Saoudite a exprimé son soutien à l’émirat dans un contexte tendu où le Qatar est la cible de pressions grandissantes pour que la FIFA lui retire le Mondial.
Le Cheikh Youssouf Al Qaradawi condamné à mort par la justice égyptienne
L'émir du Qatar en visite à Abou Dhabi
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani entame une visite à Abou Dhabi lundi 15 juin, la première depuis la crise du retrait des ambassadeurs de Doha.
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani accompagné d’une délégation est arrivé lundi à Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, selon un communiqué de l'agence de presse officielle qatarie (QNA). Le communiqué indique que cheikh Tamim a été reçu par Mohamed ben Zayed al-Nahyan prince héritier d'Abou Dhabi et vice-commandant des Forces armées. L’agence de presse officielle qatarie précise qu’il s’agit d’une "courte visite fraternelle" sans donner plus de détails sur la durée ou la nature de celle-ci.
Réprobation internationale suite à la condamnation à 20 ans de prison pour Mohamed Morsi
Le président égyptien destitué par l'armée, Mohamed Morsi, a été condamné à 20 ans de prison pour « incitation au meurtre » par un tribunal égyptien. Ce jugement a été prononcé aux côtés de 14 autres personnes pour les mêmes motifs. Contrairement à de nombreux cadres des Frères musulmans, l’ancien président a échappé à la peine de mort même si d'autres procès le concernant sont prévus.
L’Arabie saoudite peine à créer un front sunnite : tensions persistantes entre le Qatar et l'Egypte
La montée de la menace de l’organisation de l’État islamique (OEI) amène l’Arabie saoudite à infléchir sa politique régionale et à faire taire son hostilité envers les Frères musulmans. Pourtant, la tension entre le Qatar et l’Égypte semble reprendre de plus belle, rendant plus complexe la constitution d’un grand front sunnite face à la fois à l’OEI et à l’Iran.
L’Arabie saoudite espérait que la brouille entre l’Égypte et le Qatar était en passe d’appartenir au passé mais l’actualité de ces dernières semaines prouve le contraire et contrarie ses projets de recréer un front sunnite face à l’Iran. Suite aux raids menés par l’armée égyptienne contre les positions de l’organisation de l’État islamique (OEI) en Libye le 16 février dernier, le Qatar a fait part de ses critiques sur l’opportunité d’une action unilatérale menée par Le Caire.
L'émir du Qatar en visite à Riyad
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad ben Khalifa al-Thani a effectué une visite d'Etat en Arabie saoudite mardi 17 février. C’est le troisième leader du Golfe à se rendre à Riyad cette semaine après l'émir du Koweït et le prince héritier d'Abou Dhabi.
Le roi Salman ben Abdul Aziz d'Arabie saoudite a rencontré cheikh Tamim au palais royal de la capitale saoudienne, une entrevue au cours de laquelle ils ont discuté des relations bilatérales ainsi que les développements régionaux et internationaux.
Cette entrevue intervient après la visite, la semaine dernière,du second prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Nayef ben Abdul Aziz à Doha. Cette visite à l’étranger était la première d’un représentant saoudien depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salman ben Abdul Aziz le 23 janvier dernier. Elle semble indiquer une réelle volonté des nouvelles autorités de Riyad de se rapprocher de Doha et d'en faire un interlocuteur privilégié dans la scène du Golfe.