La Cour internationale de Justice donne raison au Qatar : un camouflet pour Abou Dabi
Lundi 23 juillet, la Cour internationale de Justice (CIJ) a tranché en faveur du Qatar dans son différend l’opposant aux Émirats arabes unis. Cette décision, qui s’ajoute à d’autres déboires diplomatiques, met Abou Dabi sous pression.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu toutes leurs relations avec le Qatar en l'accusant, entre autres griefs, de « soutenir le terrorisme ». S’en est suivi un blocus aérien, maritime et terrestre isolant sévèrement l’émirat ainsi que l’expulsion des citoyens qataris des pays du Quartet.
Loin de plier et réfutant les accusations, l’émirat a démontré au cours des treize derniers mois sa capacité de résilience en s’adaptant à cette nouvelle donne régionale.
Le Qatar assigne le gouvernement des Emirats arabes unis devant la Cour internationale de Justice
Le Qatar a annoncé lundi 12 juin avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) contre les Emirats arabes unis en raison « des violations continues des droits humains commises dans le cadre de la politique discriminatoire adoptée par les Emirats arabes unis » à son encontre. Il s’agit là d’un tournant important depuis le blocus qui a débuté il y a plus d'un an.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu tous leurs liens avec le Qatar en l'accusant notamment de « financer le terrorisme », ce que Doha a toujours démenti fermement. S’en est suivi un blocus aérien, maritime et terrestre ainsi que l’expulsion des citoyens qatariens des pays du Quartet.