Le jour même, l'ambassade saoudienne à Téhéran était attaquée par des manifestants en colère qui fustigeaient l’exécution du prédicateur chiite. Si l'exécution du religieux a suscité la colère des chiites du monde entier, l’assaut de l’ambassade saoudienne a été condamnée dans le monde entier y compris par le président iranien.
Quarante personnes ont été arrêtées soupçonnées d’avoir participé à cette attaque. Mais les dégâts sur le plan diplomatique continuent de s'accroître. Après Riyad, c’est au tour de Manama et Khartoum à rompre leurs relations avec Téhéran.
Les Emirats arabes unis ne sont pas allés jusqu'à la rupture en rappelant leur ambassadeur et en réduisant leur personnel diplomatique à Téhéran. Ce mardi, le Koweït a opté pour la même forme de protestation, mais sans réduire de manière trop visible le niveau des relations diplomatiques.
Mercredi c’était au tour du Qatar et la Jordanie de leur emboîter le pas en rappelant leur ambassadeur. "Le ministère des Affaires étrangères a rappelé l'ambassadeur du Qatar (...) à la suite des attaques contre l'ambassade du royaume d'Arabie saoudite à Téhéran et le consulat général à Machhad", a déclaré le directeur du ministère des Affaires étrangères, Khaled ben Ibrahim al-Hamar, cité par l'agence officielle Qatar News Agency (QNA).