Le Qatar annonce la fusion de ces deux fleurons Qatargas et RasGas

mardi, 13 décembre 2016 23:01

qatargasLe Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) a annoncé dimanche 11 décembre la fusion de ses deux fleurons gaziers, Qatargas et RasGas. L'émirat espère devenir à terme un des principaux opérateurs mondiaux dans la production des hydrocarbures. Le pays détient les troisièmes réserves mondiales de gaz après la Russie et l’Iran.

Saad Sherida al-Kaabi, président de la compagnie Qatar Petroleum a annoncé que cette fusion entre Qatargas et RasGas devait commencer immédiatement et que les deux sociétés allaient se transformer dans un an en une seule entreprise sous le nom de Qatargas.

Qatargas est, dans sa constitution actuelle, le plus grand producteur de gaz naturel liquéfié (GNL) de la planète. Rasgas ne détient aucun actif, mais contrôle et gère toutes les opérations de GNL dans le pays. 

Cette initiative aura un réel impact sur la visibilité de l’émirat qui permettra à Qatargas de devenir « un opérateur énergétique mondial vraiment unique en termes de taille, de service et de fiabilité » a précisé al-Kaabi en ajoutant que la fusion permettrait d'économiser « des centaines de millions de dollars ».

La décision de fusionner Qatargas et Rasgas intervient au moment où les autorités qataries tentent de trouver des solutions afin d’amortir le choc de la baisse des prix de l’énergie.

Le Qatar, membre de l’OPEP depuis 1961, produit environ 750 000 barils par jour. Sa production de GNL a atteint 129,87 milliards de m3 en 2015. L'émirat est littéralement assis sur une mer de gaz ; en effet, le North-Field situé au larges de ses côtés constitue le plus grand champ gazier off-shore au monde. Au rythme actuel d'extraction, Doha détient encore des réserves de production pour une période de 135 ans

Fondé en 2001 à Téhéran, Doha est le siège du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui compte 12 membres dont notamment la Russie, l’Iran, le Venezuela, l’Algérie et le Qatar. Ces pays contrôlent à eux seuls 73% des réserves mondiales de gaz et, comme pour l'OPEP avec le pétrole, ils espèrent jouer un rôle central dans la consolidation des prix en faveur des pays producteurs. 

Laissez un commentaire