Afin d’absorber cet afflux massif de touristes, le pays s’est mis en ordre de marche depuis plusieurs années. Des villes nouvelles sont littéralement sorties de terre, le secteur de l’immobilier et de l’hôtellerie a connu un fort développement et malgré la baisse du prix du pétrole et la diminution de l’enveloppe dédiée à l’organisation de la compétition, le gouvernement compte beaucoup sur l’attrait du tournoi pour doper l’activité touristique et tirer la machine économique vers le haut.
En ce qui concerne l’origine géographique des fans, les organisateurs s’attendent à voir une majorité provenant des pays d’Asie, particulièrement d’Arabie Saoudite, de Chine et de Russie. C’est ce qu’a admis M. Al-Khater en affirmant que « du fait de la situation géographique du Qatar, je crois que nous verrons une majorité de supporters issus de la région, principalement d'Arabie Saoudite ».
Habituellement, le Mondial de football accueillait d’abord des visiteurs d’Europe. Les grandes nations du football comme l’Allemagne, l’Espagne l’Angleterre et la France figuraient parmi les premiers contingents de fans. Cette situation semble appartenir au passé et c’est désormais l’Asie qui concentre les effectifs les plus grands. Lors de la dernière Coupe du monde de football en 2014, le Brésil avait accueilli environ un million de visiteurs.