Profitant de la brouille diplomatique, ces quatre pays souhaitent accentuer la pression sur le Qatar en instrumentalisant les accusations de soutien au terrorisme pour rendre le Qatar infréquentable. L'idée est en effet de rendre invalide la possibilité, pour la FIFA, d'organiser une compétition aussi prestigieuse dans un Etat qui supporterait l'extrémisme dans le monde et qui aurait du sang sur les mains.
Néanmoins, Gianni Infantino, le président de la FIFA a dit n'avoir reçu aucune demande de ce type. Un porte-parole de l'instance a en effet déclaré que "le président de la Fifa n'a pas reçu de telle lettre et n'a par conséquent aucun commentaire à formuler". Même si elle n'est pas officiellement confirmée, cette information demeure tout de même hautement probable étant donné la détermination des pays du blocus à faire plier le Qatar. Signe des temps, un entraineur d'un club égyptien de football a récemment été sanctionné par la CAF (Confédération africaine de football) pour avoir refusé de répondre aux interrogations de journalistes au prétexte que ces derniers étaient employés par la chaine sportive qatarie BeIn Sport. Il a écopé d'un match de suspension avec sursis et de 10 000 euros d'amende.