Après l'accord signé entre le Qatar et les Etats-Unis sur la lutte contre le terrorisme, quelle issue pour la crise du Golfe?
Doha et Washington ont signé un accord qui permet de consolider la surveillance des flux financiers qui émanent du Qatar à destination du Moyen-Orient. Dans l’œil du cyclone depuis plus d’un mois, l’émirat s’estime renforcé par cet accord qui prouve sa bonne foi en matière de lutte contre le terrorisme.
Ce partenariat a été rendu possible suite à la visite du chef de la diplomatie américaine à Doha. Dans le cadre de sa tournée dans le Golfe, Rex Tillerson s’est en effet arrêté au Qatar où il a eu des entretiens avec son homologue qatari ainsi qu’avec l’émir Tamim ben Hamad al-Thani.
Le Qatar signe avec les Etats-Unis un contrat portant sur l’achat d’avions de combat F-15
C’est l’une des conséquences immédiates de la crise que vit actuellement la région du Golfe. En signant un méga-contrat d’armement, le Qatar renforce son alliance militaire avec les Etats-Unis et continue à faire de Washington le garant de sa sécurité.
L’accord porte sur l’achat de 36 appareils de type F-15 qui représente l’un des chasseurs les plus sophistiqués de toute la flotte aérienne de l'US army. Commentant cette acquisition, le ministre de la Défense américain a affirmé qu’elle « va donner au Qatar une technologie de pointe et augmenter la coopération sécuritaire (...) entre les Etats-Unis et le Qatar ».
Le Qatar promet une aide d’un milliard de dollars pour reconstruire Gaza
La communauté internationale s’est engagée, dimanche 12 octobre, au Caire à verser une aide s’élevant à 5,4 milliards de dollars à la bande de Gaza dévastée après une offensive israélienne de 50 jours l’été dernier.
Le Qatar s’est particulièrement distingué en promettant une aide d’un milliard de dollars, qui est de loin la plus importante contribution annoncée lors de la Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza au cours de laquelle plus de cinquante pays et organisations internationales étaient représentés. Les Etats-Unis ont promis une « aide immédiate » de 212 millions de dollars, le Koweït et les Emirats arabes unis ont quant à eux promis de verser un montant de 200 millions de dollars chacun.