Éliminé en mars dernier par le FC Barcelone dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, alors qu’il s’était imposé 4-0 au match aller, le PSG a un temps cru voir son histoire récente chavirer. En effet, à cinq mille kilomètres de la capitale française, dans les couloirs du palais princier, certains échos faisaient état d’envies de revente du club parisien. « Le sport est assimilé à Doha comme un accélérateur de tourisme et un levier de croissance du futur », analyse Nabil Ennasri sur le site Observatoire-Qatar.com. Ainsi, en cas de panne de résultats, c’est toute la diplomatie sportive qatarie qui est remise en question, avec à la clé des répercussions économiques. Pourtant, au lendemain de la cuisante élimination parisienne, Nabil Enrassi étayait: « Afin de prévenir l’incendie et éviter l’humiliation de devoir vendre le club synonyme de retrait définitif de la planète football, certains au Qatar plaident pour un dernier sursaut. L’idée serait de mettre l’argent nécessaire afin de construire une équipe ‘en béton’ qui permettra de parvenir à soulever la coupe aux grandes oreilles.» Une vision avant-gardiste qui s’avérera véridique. Cet été, le Paris Saint-Germain n’a jamais autant été dépensier sur le marché des transferts. Les 222 millions d’euros placés en Neymar l’attestent, alors que le mercato est loin d’être clôturé. Le Qatar, bien loin d’avoir renoncé à sa diplomatie sportive, l’a encore un peu plus renforcée à coup de millions.
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