Visite de l’émir Tamim à Paris : le Qatar, vainqueur de la crise dans le Golfe ?
Pour la troisième fois en moins d’un an, Emmanuel Macron et l’émir Tamim vont se rencontrer. Ce nouveau rendez-vous illustre la bonne santé des relations bilatérales, en même temps qu’il indique l’échec des pays du blocus à isoler le Qatar.
La relation entre la France et le Qatar semble donner raison à l’adage vieux comme la naissance des États-nations selon lequel « les gouvernements passent mais les intérêts demeurent ».
Poussée à son paroxysme par Nicolas Sarkozy, maintenue vive sous François Hollande (l’affichage en moins), la collaboration entre Paris et Doha n’a pas décru sous l’ère macronienne.
Portée par un ministre des Affaires étrangères connu pour faire de la signature des contrats commerciaux et militaires l’une des pierres angulaires de sa diplomatie, la diagonale bilatérale a même profité de l’éclatement de la crise dans le Golfe pour maximiser ses gains et étendre son champ d’application.
Eclairages pour le journal "La Croix" sur la résistance du Qatar face à la crise du Golfe
Eclairages de Nabil Ennasri pour le quotidien "La Croix" où il revient sur la manière dont le Qatar a résisté à la crise qui a éclaté le 5 juin 2017.
Mondial 2026 : le Maroc à l’épreuve de la crise du Golfe
À la veille du match d’ouverture de la Coupe du monde de football, l’Arabie saoudite s'était fait remarquer par un vote en faveur des États-Unis pour l’organisation du Mondial 2026. Depuis, le torchon brûle entre Riyad et Rabat.
Mercredi 13 juin, le vote de la FIFA a scellé le sort de la candidature marocaine à l’organisation de la Coupe du monde 2026 face à celle du trio nord-américain « United 2026 » composée des États-Unis, du Mexique et du Canada.
Au terme du scrutin, Rabat n’a pu compter que sur 65 voix, loin des 134 raflées par son concurrent. Pourtant réputée proche du Maroc, l’Arabie saoudite a finalement voté pour son fidèle allié américain, provoquant une onde de choc au royaume chérifien ainsi que dans le reste du monde arabe.
Un important colloque sur la crise du Golfe est organisé mardi 28 novembre à la Maison de l'Amérique latine à Paris
La crise dans la région du Golfe va bientôt arriver à son sixième mois. Devant une situation qui paraît bloquée, un colloque a lieu mardi 28 novembre à Paris en présence de plusieurs acteurs reconnus du monde universitaire et du milieu économique.
Ce colloque est à l'initiative de deux organisations, le Club géopolitique ainsi que le Centre d'études et de prospective stratégique (CEPS) fondé par Loïc Tribot La Spière. Engagés dans les débats et les réflexions autour des thématiques internationales à enjeu stratégique, ces deux think tank ont souhaité mobiliser leurs ressources et leurs réseaux pour proposer une soirée de réflexion autour d'une des crises qui dominent actuellement l'agenda mondial. Pour Tayeb Benabderrahmane, président du Club géopolitique et dont le récent entretien sur le site du magazine Le Point apporte des éclairages complémentaires sur l'événement, ce colloque sera aussi l'occasion de souligner le rôle particulier de la France qui "a toujours joué dans la région comme un acteur incontournable de la diplomatie".
Crise du Golfe : pourquoi le Koweït perd patience
L'émir du Koweït a débuté une visite officielle aux États-Unis jeudi 7 septembre. Ce déplacement qui s'inscrivait dans le cadre d'un renforcement des relations bilatérales fut l’occasion pour le monarque de tenir des propos qui esquissent un basculement de la position de l’émirat dans la crise qui secoue la région du Golfe depuis plus de trois mois.
Le conflit qui oppose le Qatar à ses voisins est en passe de dépasser les 100 jours et tout porte à croire qu’il risque de s’installer dans la durée. Du côté des pays du blocus, la sensation d’avoir perdu la bataille de l’image et de faire face à une résistance aussi coriace qu’inattendue n’a fait qu'enflammer les esprits. Preuve de cette tension, une récente chanson où de grands noms de la scène musicale saoudienne et irakienne est devenue virale du fait des menaces à l’encontre du Qatar qu’elle contenait.
Le directeur de L'Observatoire du Qatar cité par l'AFP suite à sa tribune dans Le Monde
Nabil Ennasri, directeur de L'observatoire du Qatar a été cité par l'AFP suite à sa tribune dans Le Monde.
La dépêche, reprise par certains médias francophones comme le journal Libération ou le magazine Jeune Afrique, mentionne notamment ce passage : "En fait, la crise couvait depuis 20l0 «quand le Qatar a basculé dans une diplomatie d’engagement» en faveur des révoltes du Printemps arabe, alors que les pays du Golfe y étaient hostiles, comme le rappelle Nabil Ennasri, directeur de l’Observatoire du Qatar, dans une récente tribune dans le quotidien français Le Monde."
L'intégralité de la dépêche est à lire à ce lien : http://www.liberation.fr/futurs/2017/07/02/crise-du-golfe-le-qatar-rejette-implicitement-les-demandes-de-ses-voisins_1580993
Pour faire face à la crise, le Qatar dispose d’une réserve financière de près de 350 milliards de dollars
Face au blocus qui commence à peser sur les finances du pays, le Qatar annonce disposer d’une solide réserve financière dépassant les 300 milliards de dollars.
Alors que certaines agences de notation ont baissé la note du Qatar du fait de l’embargo qui assombrit le climat des affaires, le Qatar riposte en faisant savoir que ses réserves financières lui permettent de survivre pendant des années.
Nabil Ennasri invité sur TV5 Monde pour analyser les raisons de la crise du Golfe
Nabil Ennasri était l'invité en direct de TV5 Monde lundi 5 juin 2017 pour évoquer les raisons de la crise du Golfe opposant le Qatar à plusieurs pays arabes.
Voir son interview avec le journaliste Mohamed Kaci à ce lien :
Le président Recep Tayeb Erdogan annonce vouloir mener une tournée dans le Golfe pour sortir de la crise
Du retour de son voyage à Hambourg lors de la réunion du G-20, le président turc a affirmé à des journalistes vouloir se rendre prochainement dans les pays arabes du Golfe pour entamer une mission de réconciliation.
Trois pays sont au programme de la visite : le Qatar, le Koweït ainsi que l’Arabie Saoudite. Ce déplacement devrait avoir lieu après le 15 juillet, date commémorative de la tentative de putsch menée l’an dernier par une faction de l’armée.
"Situation au Qatar : aucune inquiétude au PSG"
Le quotidien Le Parisien fait état dans son édition du 5 juin des éclairages de Nabil Ennasri sur les potentielles conséquences du blocus du Qatar dans la stratégie d'expansion du PSG.
A lire à ce lien :