D’après le site internet du journal turc Hurriyet, Recep Erdogan a déclaré que « je vais avoir un agenda diplomatique chargé après le 15 juillet. J'aimerais visiter de nouveau la région du Golfe. Nous pouvons contribuer au rétablissement du dialogue et nous envisageons de visiter le Qatar, le Koweït et l'Arabie Saoudite en particulier ».
Le chef de l’Etat a également assuré qu’il avait discuté de la crise avec ses homologues russe et américain au cours de la réunion du G-20 en insistant auprès de ces leaders qu’il était important de trouver une issue par le dialogue. De même, Recep Erdogan a eu un entretien avec le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson qui était de passage à Istanbul. Ce dernier a par ailleurs participé en tant qu'ex-patron de la compagnie ExxonMobil à la cérémonie d'ouverture du 22e Congrès mondial du pétrole qui se tenait dans la mégapole turque.
Recep Erdogan a enfin tenu à remercier le Koweït pour ses efforts tout en rappelant que la Turquie soutenait la démarche de son émir en vue de sortir de l’impasse.
Il est à noter que le président turc n’a pas mentionné les Emirats arabes unis dans la liste des pays qu’il comptait visiter. Il est vrai que les relations sont glaciales entre les deux pays, notamment depuis la tentative de coup d’Etat de l’été dernier au cours de laquelle des médias émiriens avaient indirectement soutenu les putschistes en relayant la fausse information selon laquelle Recep Erdogan avait quitté la Turquie pour se réfugier en Allemagne. La diffusion de cette rumeur avait pour but de démobiliser les partisans du chef de l’Etat et de faciliter la tâche des séditieux.