Accompagnée de son époux et ancien émir cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, cheikha Mozah a déclaré dans son discours : « En tant que centre de premier plan pour l'innovation et l'excellence dans le domaine de la santé, les capacités de recherche de Sidra ont contribué à la transition du système de santé au Qatar, inaugurant une nouvelle ère dans ce secteur. En effet, Sidra est un pionnier dans l’utilisation de robots pour la chirurgie pédiatrique, en particulier dans le centre cardiaque, ainsi que pour sa contribution sur le diabète, les maladies cardiovasculaires et d’autres maladies graves. »

Un centre composé de médecins hautement qualifiés

L'une des missions du centre est la prise en charge des maladies et malformations cardiaques. Ainsi, une équipe internationale d’experts a déjà pu réaliser de nombreuses interventions délicates et complexes, comme une récente séparation in utero de jumeaux reliés par l’abdomen ou encore des reconstructions plastiques très particulières sur des enfants atteints de tumeurs au cerveau, au cou ou à la gorge.

La vision ambitieuse et humaine de Sidra en matière de prise en charge des femmes et enfants a permis d’attirer plus de 4 000 professionnels, faisant du personnel de l'établissement un staff hautement qualifié, rassemblant plus de 85 nationalités. L'émirat a en effet de grandes ambitions et a su recruter des experts de toutes les spécialités. La clinique peut notamment compter sur une expertise française connue comme Olivier Ghez, chirurgien cardiaque en pédiatrie.

L’un des projets les plus ambitieux de l’émirat de ces vingt dernières années

Conçues par le célèbre architecte argentin Pelli Clarke, ces installations ultramodernes et high-tech sont situées dans un immense bâtiment tout près de la Cité de l'Education (Education City) en bordure de Doha. Pouvant accueillir 275 000 patients par an, ce nouvel édifice fournit plus de 50 cliniques et services dotés de 400 nouveaux lits répartis dans trois ailes. Les patients du Qatar et de la région ont désormais accès à un équipement de pointe et à une équipe d’experts venus des quatre coins du monde, capables d’exécuter des interventions chirurgicales très diverses, supprimant ainsi le besoin de se rendre à l’étranger pour se faire soigner.

En outre, l’hôpital est équipé d’un centre de formation médicale et d’un centre de recherche biomédicale. Ayant coûté la bagatelle de huit milliards de dollars, cette réalisation est présentée par les autorités comme l'un des projets les plus ambitieux du pays de ces vingt dernières années. Beaucoup espèrent atteindre rapidement des effets positifs au-delà des frontières nationales avec en ligne de mire, l'espoir de voir l'établissement devenir une destination privilégiée du tourisme médical régional.