Ce rapport est divisé en huit sections : éliminer l'extrême pauvreté et la faim, assurer l'éducation primaire pour tous les enfants, promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre les maladies, préserver l’environnement, mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Dans ce rapport, le Qatar fait un bon non négligeable en ce qui concerne la promotion du statut de la femme. Le rapport souligne qu'il y a un développement remarquable dans la réalisation de l'égalité des genres. Les femmes bénéficient d’un accès total à l’enseignement aussi bien dans le primaire, le secondaire qu’à l’université. Le nombre de femmes qatariennes dans les universités est plus élevé que les hommes. Toutefois, la participation des femmes qatariennes dans le marché du travail reste globalement faible même si on note une amélioration significative depuis une dizaine d’années.En effet, selon un rapport de l'ONU sur le développement humain (RDH) publié l'an dernier, plus de 51% des femmes qatariennes sont actives, contre près de 96% des hommes.
Actuellement composé de 29 membres, seule une femme siège au Conseil municipal central de Doha. Pour le scrutin municipal de mai prochain, seules cinq femmes se sont portées candidates sur un total de 130 candidats.Concernant la lutte contre la pauvreté, le rapport note que l'émirat offre de bonnes conditions de vie à tous ses citoyens en assurant des sources de revenus ainsi qu'une protection sociale remarquable.
Le Qatar a atteint les deux tiers des objectifs en matière de réduction de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans par la mise en place de cliniques pédiatriques spécialisées dans presque tous les centres de santé et des campagnes de vaccination contre les maladies infectieuses infantiles. Il en va de même pour les infrastructures sanitaires mis à disposition dans les services de maternité.
Le Qatar a atteint les objectifs de développement dans la lutte contre le sida, le paludisme et d'autres maladies. En ce qui concerne le VIH / sida, l’émirat a fournit tous les soins nécessaires aux malades du SIDA et poursuit ses efforts pour freiner l'entrée et la propagation de cette maladie mortelle vu que le pays connaît un afflux important de travailleurs étrangers.
Quant au développement durable, la plupart des objectifs ont été atteints en fournissant aussi bien aux Qataris qu’aux expatriés un accès à l'eau potable via un système de drainage approprié. Sur ce sujet, il reste néanmoins de gros efforts à mener pour réduire le bilan carbonne exorbitant du pays qui reste l'un des plus grands pollueurs au monde par habitant.
Le rapport MDSP a salué le classement du développement humain du pays comme le plus avancé dans la région, au niveau mondial l'émirat se positionne à la .
Mais le principal défi qui reste est le niveau élevé des émissions de gaz à effet de serre dans le pays. Le Qatar doit relever ce défi en adoptant une politique de l'environnement pour encourager l'utilisation de l'énergie renouvelable. Parmi les objectifs fixés, l’émirat vise à doter le pays d’une croissance économique en accord avec la protection de l’environnement et le développement durable. En juin 2014, Doha s’est doté de la plus grande centrale d’énergie solaire du Moyen-Orient. Les autorités se sont également engagées à satisfaire près d’un quart de la demande énergétique via des sources d’énergies renouvelables d'ici 2030.
En ce qui concerne le partenariat international pour le développement, l’émirat a fourni une aide à plus de 110 pays asiatiques et africains. Il a également développé ses échanges commerciaux avec plus de 160 pays.« Malgré les réalisations que nous ne pouvons pas nier, il y a des défis liés à certains comportements sociaux qui devraient être modifiées et parvenir à un niveau adapté pour le développement social en impliquant tous les segments de la société dans le processus de développement », conclut le rapport.