« Nous avons constaté que des progrès avaient été accomplis par les autorités du Qatar en matière les droits de l’Homme », a expliqué le prince jordanien soulignant avoir « trouvé de réels progrès » à Labour City. « Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de violations. Dans n’importe quelle situation, nous rencontrerions des violations, en dépit des mesures prises par le gouvernement », a-t-il encore ajouté.
Il a aussi exprimé son soutien à la révision de la très décriée loi sur les travailleurs étrangers dont l’application de la nouvelle mouture verra le jour en décembre 2016. La nouvelle réglementation permettra à un travailleur étranger de demander une autorisation de sortie du pays au ministère de l’Intérieur. S’il ne l’obtient pas au bout de trois jours, il aura alors la possibilité de s’adresser à une commission de recours.
Parmi les nouvelles dispositions, il y a aussi la possibilité pour les travailleurs de changer d’employeur au terme de l’échéance du contrat. Selon la loi actuellement en vigueur, l'ouvrier doit quitter le pays à la fin de son contrat et ne peut y revenir que deux ans plus tard, à condition que son ancien employeur n’ait pas d’objection.
Environ 1,8 million d’étrangers travaillent au Qatar, dont un grand nombre provenant du sous-continent indien. Ils représentent plus de 80 % de la population et leur nombre devrait atteindre 2,5 millions d’ici 2020.