Pour justifier ce geste, les autorités saoudiennes ont avancé le fait que le « Liban n'a pas condamné les agressions contre les représentations diplomatiques saoudiennes en Iran au sein de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) qui avaient été pourtant dénoncées par le Conseil de sécurité de l'ONU et d'autres organisations ». Riyad a aussi déploré les « campagnes politiques et de presse inspirées par le Hezbollah contre l'Arabie saoudite ».
Suivant la décision saoudienne, les autres émirats du Golfe dont le Qatar, les Emirats arabes unis et le Koweït ont pris la même décision, Bahreïn étant même plus explicite dans sa dénonciation de l'emprise du Hezbollah sur l'appareil d'Etat libanais.