Cette visite qui coïncide avec le vingtième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques doit permettre aux chefs d’entreprise et acteurs économiques des deux pays d’identifier les secteurs où le potentiel de croissance est avéré. Du côté arménien, on espère capter des capitaux qataris dans les domaines du tourisme, de l’agriculture, du développement urbain et des télécommunications. Plus largement, le pays souhaite émerger comme la tête de pont des investissements qataris sur le grand marché eurasiatique. L’établissement récente d’une liaison aérienne directe Doha-Erevan est perçue comme un signe de cette volonté commune de rehausser le niveau de la relation bilatérale. La prochaine étape sera peut-être la libéralisation du régime des visas qui permettra une hausse significative des flux et échanges entre les deux capitales.