Des acteurs payés pour se joindre à un faux rassemblement contre l'émir du Qatar à Londres
Les relations entre Londres et Doha sont au beau fixe. La toute récente visite de l’émir du Qatar à Londres a été l’occasion de renforcer la coopération dans différents domaines. Pendant l’entrevue entre la Première ministre britannique, Theresa May et cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le 24 juillet, un rassemblement contre la venue de l’émir devait se tenir devant le 10 Downing Street. Avant de tomber à l’eau faute de participants, la presse britannique a révélé que ceux-ci devaient être payés pour y prendre part. Précisions.
Le Qatar et le Royaume-Uni entretiennent d’excellentes relations. Chaque année, leurs échanges commerciaux et investissements s’élèvent à environ 5.5 milliards d’euros. La coopération entre les deux pays porte sur le plan militaire mais est aussi prolifique dans les domaines de l’éducation, des sciences et des technologies ou encore sur le terrain sportif et culturel.
Emprisonné au Qatar depuis 5 ans, Jean-Pierre Marongiu retrouve enfin la liberté
L’entrepreneur français Jean-Pierre Marongiu, emprisonné au Qatar depuis septembre 2013 pour « escroquerie », a été gracié par l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani le 12 juin dernier. Il vient de regagner l’Hexagone ce 5 juillet à la faveur de la visite du chef d’Etat de l’émirat à Paris.
Jean-Pierre Marongiu est enfin libre. Cet entrepreneur français originaire de Lorraine et installé au Qatar depuis 2005 où il avait investi dans une société de formation en management, Pro & Sys vient de connaître l’épilogue d’une longue épreuve. Soumis au système de la « kafala » applicable dans la plupart des pays du Golfe, l’homme avait à l’époque cédé 51 % du capital de sa société à son sponsor qatarien.
Selon plusieurs proches de l’entrepreneur, durant les quatre premières années, les affaires évoluent et prospèrent. « C’était un homme d’affaires qui réussissait », a déclaré son avocate maître Debborah Abitbol à la radio RFI. Elle ajoute que « sa société marchait très bien. Sur les photos de l’époque, on peut le voir avec les consulats, les ambassades, les chambres d’affaires… ».
Visite de l’émir Tamim à Paris : le Qatar, vainqueur de la crise dans le Golfe ?
Pour la troisième fois en moins d’un an, Emmanuel Macron et l’émir Tamim vont se rencontrer. Ce nouveau rendez-vous illustre la bonne santé des relations bilatérales, en même temps qu’il indique l’échec des pays du blocus à isoler le Qatar.
La relation entre la France et le Qatar semble donner raison à l’adage vieux comme la naissance des États-nations selon lequel « les gouvernements passent mais les intérêts demeurent ».
Poussée à son paroxysme par Nicolas Sarkozy, maintenue vive sous François Hollande (l’affichage en moins), la collaboration entre Paris et Doha n’a pas décru sous l’ère macronienne.
Portée par un ministre des Affaires étrangères connu pour faire de la signature des contrats commerciaux et militaires l’une des pierres angulaires de sa diplomatie, la diagonale bilatérale a même profité de l’éclatement de la crise dans le Golfe pour maximiser ses gains et étendre son champ d’application.
Renforcement des relations entre l’Arménie et le Qatar
Effectuant sa première visite officielle à Doha, le président Serge Sarkissian a souhaité renforcer les relations entre son pays et l’émirat. Petit pays coincé entre la Russie et la Turquie, l’Arménie souhaite diversifier ses alliances pour jouer un rôle plus important sur la scène régionale.
Reçu par son homologue, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le président arménien a fait part de l’intérêt de son pays à développer des relations privilégiées avec les Etats arabes, en particulier avec le Qatar. Vivant dans des situations similaires au niveau géopolitique (deux Etats faisant face à de puissants voisins dans un contexte sécuritaire volatile), les deux chefs d’Etat ont fait part de leur volonté de consolider un partenariat qui peine à décoller notamment sur le plan des relations commerciales.
Entretien avec Birol Baskan, spécialiste des relations entre la Turquie et le Qatar
Entretien avec Birol Baskan, professeur adjoint à l'Université de Georgetown au Qatar. Il a publié des articles dans de nombreuses revues académiques telles que Politics and Religion, Insight Turkey, Arab Studies Quarterly, Comparative Political Studies, et International Sociology. Il est l'auteur du livre « Des empires religieux dans des Etats séculiers » (2014) et « La Turquie et le Qatar dans la géopolitique enchevêtrée du Moyen-Orient » (2016).
1. Les relations entre le Qatar et la Turquie sont marquées par une alliance solide qui s’est renforcée ces 15 dernières années avec une envolée depuis le début du « Printemps arabe ». Selon vous, quels sont les principaux éléments qui motivent cette relation ? Et quelles en sont les limites ?
Visite surprise de l’émir Tamim en Arabie Saoudite
Le roi saoudien Salman ben Abdelaziz a reçu lundi 1er mai l'émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani. Cette visite non programmée s’inscrit dans un cadre régional de réchauffement des relations bilatérales.
La visite qui s’étale sur plusieurs journées a débuté dans la ville portuaire de Jeddah située à l’ouest du royaume. Selon l’agence de presse saoudienne officielle, les deux monarques ont passé en revue « les relations étroites et fraternelles entre les deux pays et les deux peuples frères ».
Le méga-projet du métro de Doha sort de terre
Pouvant atteindre la vitesse record de 100 kilomètres par heure, le métro de Doha sera en 2020 l'un des métros sans conducteur les plus rapides au monde.
L'émir cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a visité le 21 avril dernier un échantillon en taille réel du métro de Doha. Conçues et construites selon les normes de sécurité et d'innovation les plus modernes, les rames futuristes disposent d’un design intérieur qui s'inspire de l'architecture islamique local.
Le chef du Pentagone en visite à Doha
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a rencontré l'émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani samedi 22 avril. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale "d'écoute" qui doit le conduire en Arabie Saoudite, Djibouti, Egypte et Israël.
Le chef du Pentagone a également rencontré le ministre des Affaires de défense qatari, Khaled al-Attiyah. Les discussions ont essentiellement porté sur la conjoncture régionale et l'impératif de combattre le groupe terroriste Organisation Etat islamique (OEI). Pays abritant le plus grand stock d'armement de l'US Army en dehors du sol américain et accueillant la base militaire d'al-Udeid d'où sont pilotées les opérations contre l'OEI en Irak et en Syrie, le Qatar revêt un intérêt stratégique majeur pour les élites dirigeantes à Washington.
Libération des otages qataris détenus en Irak
Vingt-six otages qataris kidnappés dans l’extrême-sud de l’Irak ont été libérés vendredi 21 avril. Ils avaient été enlevés dans la province de Samawah en décembre 2015 au cours d’une partie de chasse. Leur libération a été conclue dans le cadre d'un accord régional avec l'Iran plus global permettant dans le même temps la levée d'embargos sur plusieurs localités syriennes.
Vingt-six otages qataris enlevés en Irak, à l’occasion d’une partie de chasse organisée à la frontière irako-saoudienne en décembre 2015, ont été libérés et remis au ministère irakien de l’Intérieur, a rapporté la chaîne Al Jazeera. Une centaine d’hommes armés avait alors enlevé le groupe de chasseurs qui comptait dans ses rangs plusieurs membres de la famille royale dont des enfants. A l’époque, certaines sources évoquaient qu’ils avaient été interceptés par des milices proches de l'Iran dont l'influence est importante dans la région. Leur enlèvement n'a cependant jamais été revendiqué.
Le Qatar et les Philippines signent des accords pour 200 millions de dollars
Les deux pays ont décidé de hausser le niveau de leur relation bilatérale notamment en matière commerciale. Ces accords ont été signés à la faveur de la visite du président philippin à Doha.
Le Qatar a fait partie des étapes que le chef de l’Etat philippin Rodrigo Duterte avait intégré dans le cadre de sa récente tournée dans les pays du Golfe. Ce déplacement a pris une tournure particulière eu égard au nombre important de Philippins vivant dans la région. Depuis le milieu des années 1970, des millions d’entre eux ont en effet entrepris de quitter leur pays pour s’expatrier dans l’un des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Les principaux secteurs dans lesquels ils sont employés sont ceux de l’industrie, du textile, des travaux publics ainsi que des services à la maison.