Dans un entretien à la chaîne d'information France 24 diffusé mercredi 5 juillet, le président turc a estimé que les requêtes présentées par les pays du blocus à l'encontre du Qatar ne sont "en aucun cas acceptables". Cette affirmation tombe au moment où la crise s'installe dans une impasse.
Au cours de son intervention, Recep Tayyeb Erdogan s'est dit prêt à retirer la base militaire turque si le Qatar le lui demande. Se disant "loyal" vis-à-vis de son partenaire du Golfe, il a martelé l'idée que l'embargo dont Doha était la cible ne pouvait être accepté.
Depuis le 5 juin, Ankara a volé au secours du Qatar lui offrant un pont aérien afin de lui faire parvenir des denrées alimentaires et envoyant des centaines de soldats sur son territoire pour honorer un accord stratégique de défense.
De leur côté, les pays arabes du blocus se sont mis d'accord lors de leur réunion au Caire le même jour pour maintenir le boycott diplomatique et économique de l'émirat. Dans un communiqué commun, il se disent navrés de la réponse du Qatar qu'ils estiment "négative".