Souhaitant préciser le champ de compétences de cette nouvelle structure, M. al-Marri a déclaré que "la commission va recevoir toutes les réclamations émanant du secteur public, du secteur privé ou de particuliers". Les cas les plus problématiques concernent les grands groupes qui ont beaucoup pâti du blocus à l'instar de Qatar Airways ou des étudiants qataris qui ont brutalement été refoulés alors qu'ils étaient en train de passer leurs examens dans les pays voisins. Pour la compagnie aérienne, les effets de la crise sont en effet très coûteux. En plus d’avoir annulé plus d’un vol sur dix, ses avions sont parfois contraints à de grands détours pour certaines destinations. Plusieurs vols mettent ainsi le double du temps normal, d’autres prenant jusqu’à deux, voire trois heures supplémentaires ce qui provoque une augmentation de la facture en terme de consommation de kérosène.
Les requêtes seront déposées en fonction des besoins devant les tribunaux locaux mais également devant les juridictions internationales. Ces derniers jours, Doha a notamment saisi l'ALESCO (l'Organisation arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences) pour demander réparation aux préjudices subis par les dizaines d'étudiants dont l'année a été compromise du fait de la crise.